11 septembre 2023

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

Partager sur les réseaux sociaux

©Photo Dominique Fortier - Le Laurentien

Les centres de vaccination élargiront leur gamme de services.

Le but est de conserver tous les centres de vaccination existants au Québec et d’élargir leur mandat. Ainsi, en plus de continuer à être le point de chute pour les vaccins contre la Covid-19, ces points de services offriront de nouveaux services à la population comme des prises de sang, des prélèvements de selles et d’urine, des vaccins communs comme le tétanos, la varicelle, la coqueluche, l’hépatite, l’influenza ou le zona ainsi que le dépistage du streptocoque de groupe A.

Avec ces nouveaux services, le ministre de la Santé souhaite enlever un peu de pression sur les urgences et ainsi désengorger le système hospitalier. Une enveloppe annuelle de 272 millions de dollars a d’ailleurs été annoncée pour la réalisation de ce projet.

Christian Dubé croit que ces points de service feront œuvre utile dans un contexte de débordement des urgences un peu partout en province. « On s'est dit qu'il fallait conserver ces sites-là pour libérer nos hôpitaux de certains services qui n'ont pas besoin d'être fournis à l'hôpital. Il faut s'assurer qu'on dégage nos urgences, et l'annonce qu'on fait aujourd'hui va permettre justement d'enlever de la pression, non seulement sur nos urgences, mais sur notre personnel en général. »

Si l’intention de désengorger le système de santé est louable, les syndicats locaux doutent un peu de l’efficacité de la démarche, évoquant notamment que les patients devront quand même passer par l’hôpital ou un médecin pour obtenir une prescription pour une prise de sang ou autre prélèvement.

D’autres points de services seront aussi adaptés à partir des centres de vaccination existants. Ce sera notamment le cas à Mont-Joli, Rimouski ainsi que dans les quatre réseaux locaux de santé en Gaspésie.