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17 octobre 2023

Véronique Bossé - vbosse@medialo.ca

Les professionnelles en soins se prononceront sur la grève

Les professionnelles en soins se prononceront sur la grève

©Photo : gracieuseté Unsplash.com

Les 80 000 infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes cliniques membres de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) seront appelées à prendre position sur la grève, lors d’un vote référendaire qui aura lieu les 24 et 25 octobre 2023.

Sur ces 80 000 membres de la FIQ, on compte environ 2300 membres au Bas-Saint-Laurent, qui sont aussi invitées à voter.

« On se dirige vers la grève, parce que nous n’avons pas vraiment le choix. Le gouvernement ne veut rien entendre à la table des négociations. Il continue d’offrir une augmentation de 9% sur 5 ans et il nous fait des propositions qui dégradent encore plus nos conditions de travail », explique la présidente du syndicat des professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires du Bas-Saint-Laurent (FIQ-SPSICR-BSL) Joannie Dubé.

« On voit que les députés se sont voté une augmentation salariale de 30 %, alors comme les professionnelles en soins ont permis de traverser la pandémie, elles ne méritent pas moins. Nous ne visons pas un certain pourcentage, mais les professionnelles en soins ne méritent pas moins », répète madame Dubé.

Déplacer les professionnelles en soins

Elle dénonce également la volonté du gouvernement envers les déplacements pour les professionnelles en soins. C’est-à-dire que l’employeur ne veut plus être contraint de respecter la notion d’établissement, la notion de spécialité ou la notion de quart de travail attribué à un poste.

« Il n’a pas changé de position là-dessus. À titre d’exemple, une infirmière qui est au CLSC de jour, depuis 15 ans, pourrait se faire envoyer à l’hôpital en médecine, pour combler un trou. C’est un manque de jugement pour nos professionnelles en soins. »

La présidente du FIQ-SPSICR-BSL ajoute qu’il n’y a pas non plus eu d’avancées en ce qui concerne les ratios entre les professionnelles en soin et les patients, mais que les négociations suivent leurs cours : c’est d’ailleurs pour cette raison que la FIQ a dû retrancher la moitié de ses demandes pour conserver l’autre moitié.

Sur le site Internet de la FIQ, il est indiqué que la Fédération a dû faire des choix pour prioriser certaines demandes, mais que l’essentiel de ses revendications demeure le même : un meilleur salaire, une amélioration de la charge de travail et une meilleure conciliation travail-vie personnelle.

Une grève légale

« Si on est rendu aux moyens de pression, il faut cependant mentionner qu’il s’agit d’une grève légale. Du côté des services essentiels à maintenir pour la population, évidemment c’est entériné par le tribunal administratif du travail. Pour chaque centre d’activité, selon leur mission, il y a des pourcentages établis pour lesquelles il faut maintenir les services à la population. »

Il est à noter que le vote de grève de la FIQ se fera de façon référendaire. C’est-à-dire que le vote se fera directement auprès des membres de façon virtuelle et partout en même temps au Québec. Au cours des deux prochaines semaines, les syndicats affiliés à la FIQ tiendront des assemblées générales pour expliquer les propositions qui sont faites par le gouvernement, afin que les expertes du réseau de la santé votent en toute connaissance de cause.

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