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11 janvier 2017

Rimouski accueillera 200 réfugiés d’ici 2019

Rimouski s’apprête à accueillir 200 réfugiés d’ici 2019 et devient ainsi la 14e ville d’accueil des personnes réfugiées prises en charge par l’État au Québec.

C’est l’annonce que la ministre de l’Immigration, de la Diversité, et de l’Inclusion, Kathleen Weil, a faite aujourd’hui devant de nombreux acteurs du milieu rimouskois réunis pour montrer leur soutien envers une démarche initiée il y a près d’un an.

« Lorsque je suis venue au mois de juin, j’ai été sensibilisée à la détermination de Rimouski de devenir une ville d’accueil. J’y ai constaté un sens de l’humanité et un leadership. Il nous restait à faire une évaluation pour déterminer si le milieu était en mesure de les accueillir, selon plusieurs critères, notamment en termes d’infrastructures, d’ouverture et de facilité à accueillir les nouvelles familles », a précisé la ministre, soulignant que le gouvernement du Québec a procédé à l’accueil de 7 431 réfugiés pour l’année 2015-2016, dépassant son objectif, fixé à 7 300. Ces 200 réfugiés seront parrainés par l’État, et tous les coûts relatifs à leur accueil seront entièrement pris en charge par l’État.

Cette annonce s’accompagne d’une bonification de 349 113 $ d’une entente existante avec l’organisme Accueil et Intégration BSL, qui œuvre auprès des personnes immigrantes et qui sera fortement sollicité dans les deux prochaines années : « Nous avons déjà embauché une ressource supplémentaire. Nous prévoyons en embaucher d’autres si nécessaire. Nous allons nous charger de mettre en relation des familles d’ici avec ces nouvelles familles dans le cadre de jumelages, afin de favoriser leur intégration, les aider dans leurs démarches d’inscription des enfants à l’école, les procédures administratives. Nous avons déjà une liste de familles intéressées », explique Mahnaz Fozi, directrice d'Accueil et intégration BSL.

Le maire de Rimouski, Marc Parent et le sénateur Éric Forest, qui se sont réjoui de cette annonce, ont tous deux souligné l’importance de l’expertise de plusieurs partenaires qui permettront l’accueil, la francisation, et l’intégration des réfugiés, soit le Centre local d'emploi de Rimouski-Neigette, le Centre intégré de santé et de services sociaux du Bas-Saint-Laurent, la Chambre de commerce et de l'industrie de Rimouski-Neigette et la Commission scolaire des phares : « Nous nous attendons à accueillir une quarantaine de réfugiés cette année, et 80 par année par la suite », a précisé M. Parent.

Rimouski accueillera 7 réfugiés sous peu

En parallèle à cette annonce, le Comité rimouskois d’accueil des familles syriennes, un comité de parrainage privé mis en place l’année dernière, s’apprête à accueillir sept réfugiés sur les 11 attendus : « Ce sont des membres d’une famille élargie. Ils arriveront début février. Les quatre autres devraient arriver par la suite, ils viennent de recevoir leur Certificat de sélection du Québec. Ils sont en attente au Liban pour le moment. », d’indiquer Marc Doucet, coordonnateur du Comité avec Me Philippe Thibault.

Une des missions du Comité était de faire de Rimouski une ville d’accueil, en plus de parrainer ces 11 réfugiés : « Nous avions les deux volets. À ce titre, nous avons fait les démarches auprès de M. Forest, qui nous a appuyés immédiatement l’année dernière »

M. Forest a tenu à mettre en valeur l’ouverture et la solidarité du milieu rimouskois : « Il y a déjà 45 communautés culturelles à Rimouski. Nous avons un historique important de solidarité et d’entraide. Il y a souvent de préjugés, des coupe-courts ou des affirmations qui peuvent nuire à l’accueil de ces réfugiés. Nous devons sensibiliser les gens à la responsabilité d’accueillir ces gens qui sont déjà fragilisés », d’affirmer M. Forest.

Prise en charge médicale

Lorsque les réfugiés arriveront, le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent aura 10 jours pour faire l’évaluation de leurs besoins : « On procèdera à une évaluation de santé, biopsychosociale, nous allons regarder s’ils ont des besoins particuliers, physiques ou psychologiques, voir s’ils ont des séquelles de la guerre. Ils entreront par la suite dans le système de santé et les services leur seront offerts, mais en fonction des mêmes critères de priorisation qu’on offre à l’ensemble des citoyens de Rimouski », explique Isabelle Malo, directrice du CISSS BSL.

Si une évaluation sommaire dans le pays d’origine est effectuée, l’évaluation faite à Rimouski est essentielle, comme le précise Frédéric Gagnon, directeur des Programmes santé mentale et dépendance au CISSS BSL : « On a quelques informations très sommaires sur leur état de santé. Mais à leur arrivée, question de leur santé et de santé publique, il faut faire une évaluation rapide de leur état de santé. On a une contribution essentielle dans leur accueil et intégration. »

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