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30 mai 2017

Sébastien B. Gagnon remporte le prix des libraires du Québec

©Photo gracieuseté - Prix des libraires 2017

POÉSIE. Sébastien B. Gagnon, originaire de Saint-Fabien, vient de recevoir le prix des libraires du Québec dans la catégorie « Poésie québécoise » pour son recueil « mèche ».

Sébastien B. Gagnon, qui réside à Montréal depuis près de 18 ans, se dit très heureux de remporter ce prix, même s’il estime que la compétition n’a pas sa place dans le domaine des arts : « La compétition a sa place dans le domaine des sports, mais pas dans les arts. Je suis vraiment heureux de remporter ce prix, cela fait parler et vivre la poésie. Je pense que nos yeux doivent s’ouvrir au milieu de la poésie, c’est notre culture, les poètes parlent du monde dans lequel ils vivent. »

Dans son deuxième livre, « mèche », le poète a colligé 54 textes écrits à une jeune Tunisienne qu’il avait rencontrée à Montréal : « Ce sont des poèmes d’amours, des poèmes sur des projets communs. Il y a une histoire vraie, une histoire non finie dedans, il y a ce que j’espérais d’une relation. »

« Il y a, dans ce « mèche », toute la candeur de l’amour juxtaposée à la violence de la prose. Dans une construction habile, l’auteur désamorce des poèmes pour mieux les faire éclater quelques pages plus loin, question de créer un recueil aussi intime que pudique, mais d’une grande force de frappe », commente Jérémy Laniel, membre du comité de sélection.

Sébastien Gagnon est le fils de Mario Gagnon, électricien, et Lorraine Boulanger, de Saint-Fabien : « Ma mère est impliquée avec le Cercle des fermières et aussi à la bibliothèque Jovette-Bernier. Mon père est un épris de justice sociale. »

C’est de ce milieu familial dans lequel il a baigné, de sa communauté, de ses amis avec lesquels il a formé un groupe de rap, 109, de 1997 à 2002, que Sébastien Gagnon a hérité sa passion pour les mots engagés : « J’ai fait du rap, car j’avais des choses à dire, à revendiquer. Mais en parallèle, j’ai toujours griffonné dans des carnets ou sur des feuilles des choses qui se lisent. J’ai aussi fait du slam, c’est quelque chose qui se déclame. La poésie est quelque chose qui est fait pour être lu tranquillement. »

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