25 novembre 2017

Partager sur les réseaux sociaux

©Photo gracieuseté-Claire Sanford

Le court-métrage québécois sélectionné par l’association internationale des documentaristes (IDA) à l’occasion des journées contre la violence faite aux femmes.

Ce documentaire d’une durée de 12 minutes, réalisé en collaboration avec la maison de production rimouskoise Tortuga Films, propose une incursion dans une conversation entre la réalisatrice Claire Sanford et sa mère, dont la carrière d’ingénieure s’est abruptement arrêtée en raison du sexisme vécu au travail dans les années 70.

Synopsis

Violet Gave Willingly est un court métrage documentaire au sujet d’une femme qui se remémore les faits troublants et le sexisme quasi systémique vécu durant sa courte carrière en tant qu’ingénieure électronique.

En 1974, lorsque Deborah Dumka, la mère de la réalisatrice, intègre l’université pour étudier l’ingénierie électronique, elle est pleine d’enthousiasme à travailler dans ce métier non traditionnel.  L’un de ses premiers apprentissages consiste à mémoriser l’ordre des couleurs des fils dans les résistances électroniques, grâce à un moyen mnémotechnique: Bad Boys Raped Our Young Girls But Violet Gives Willingly (en anglais : Black- Noir, Brown- Marron, Red-Rouge, Orange, Yellow-Jaune, Green-Vert, Blue-Bleu, Violet, Grey-Gris.)

Violet Gave Willingly est à la fois une conversation mère-fille sur le thème du harcèlement et de la discrimination envers les femmes, mais aussi une œuvre cinématographique colorée dans un univers visuel et sonores inspirés de l’atelier qui fait face à l’océan et de la mère de la réalisatrice qui explore un tout nouveau terrain avec cette toute première œuvre artistique en lien avec un problème social.

Pour plus d’informations ou pour suivre la production du film : page Facebook de VGW. https://www.facebook.com/violetgavewillingly/