26 novembre 2017

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©Photo gracieuseté

Son livre, qui se veut porteur d’un message éminemment positif, s’intitule « Une pensée, une parole…une graine, une fleur », il parait aux éditions GML. « Le pouvoir des mots a une influence sur nous, sur l'être humain. Il peut apporter du bien ou tout le contraire. Si nos jeunes disent ses mauvaises paroles, c'est parce qu'ils les entendent, à la télévision, dans leur entourage, dans les écoles. On est dans une société qui vit facilement dans le jugement. Dès qu’il y a une différence dans la façon d'être et de penser, ça dérange. Il y a des façons de prendre conscience de tout ça, je veux en parler. »

Mme Malenfant évoque son propre parcours de vie dans ce petit livre, un peu pour donner à ceux et celles qui le liront, sa perspective sur la vie et les difficultés qu’elle a pu vivre tout au long de sa vie. « J’ai vécu des difficultés à l’école, j’avais des limitations. De par ces expériences, il y a des choses que je vois et perçois et que les autres ne voient pas nécessairement. Mon fils de 15 ans est dans une classe d’adaptation scolaire, et encore aujourd’hui, en 2017, on prononce des mots comme « débile » à son endroit. Je ne blâme personne, ça n’est pas mon objectif. J’aimerais seulement dire qu'il y a tellement de mots qui circulent facilement et que les préjugés amènent à l’intimidation. Est-ce qu'on est conscient de la portée de ces mots ? »

L’auteure explique qu’elle souhaiterait que les gens amorcent une réflexion sur leurs pensées et leurs paroles. « Je souhaite aider à éliminer tous ces préjugés. Juste, faire attention à ce qu’on dit, même en blague. Les mauvais gestes et les mauvaises paroles viennent de quelque part, il y a toujours une raison. Des personnes ont pu se faire traiter de bon à rien par un de leur parent. À cause de cela, un enfant peut réellement croire en grandissant qu’il est un bon à rien. Des parents, par leur colère, peuvent transmettre ces paroles à leurs enfants. »

Jean-Sébastien Soucy Paquet, un ami de Mme Malenfant, l’aide à livrer son témoignage : « Il a déjà fait des témoignages. Je le remercie, tout comme tous ceux qui m’ont aidé, Janie ma cousine, Sœur Madeleine Boulanger des Ursulines, La porte ouverte sur les mots, et mon amie Juliette. Sans oublier une personne qui nous a quittés et qui m'a aidé, Monique Belisle, à qui je vais rendre hommage. »

Louise Malenfant a fait paraitre un premier livre, une histoire qu’elle a imaginé pour son fils autiste, « Le garçon qui rêvait de toucher les étoiles », qui raconte les aventures d'un jeune garçon curieux et désireux d'acquérir des connaissances sur les étoiles. 

Entrée à la conférence-témoignage : 5 $ (pour chaque entrée, un montant de 2 $ sera remis à la Fondation de l'école Paul-Hubert).