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02 mai 2017

Alexandre Clément s'exprime au frisbee

©Patric Nadeau

Il est originaire de Montréal, mais habite Rimouski depuis 1985. Maintenant un Bas-laurentien dans l'âme, il s'implique dans le milieu quand les opportunités se présentent. 

Par Mario Bélanger

Ayant étudié en langues à l'Université McGill, il parle couramment le français, l'anglais, l'italien et l'allemand. Il a donc donné de nombreux cours de langues dans sa vie, en plus d'avoir fait carrière comme animateur radiophonique, là où l'éloquence et la bonne diction ont leur importance. On pourrait croire que l'apprentissage des langues est la passion première de ce polyglotte. « Les langues me fascinent toujours, certainement, précise-t-il. C'est mon métier. Mais ma passion actuelle, c'est le Ultimate frisbee. »

«Il y a quatre ans, explique-t-il, j'ai découvert le frisbee suite à un article dans le journal. Pourquoi ne pas essayer ça ? Mieux vaut tard que jamais! » Au début, comprendre les règles, les déplacements, les stratégies, ce n'était pas de tout repos. La technique s'est développée au fil des mois. « Aujourd'hui, à 62 ans, dit-il, je joue avec des gens tous plus jeunes que moi, mais j'ai un plaisir immense! »

Dans sa jeunesse, le sport préféré d'Alexandre, c'était le baseball. Il aimait aussi lancer le frisbee, sans savoir que ça deviendrait un sport. « Devoir lancer le disque vers un partenaire en course ou au fond du terrain, avec la plus grande précision, c'est tout un défi. Ce qui me passionne, c'est de pouvoir améliorer la précision des lancers et la distance à couvrir. En plus, c'est un sport sans arbitre, convivial. Les gars et les filles jouent en équipe, sans contact, sans animosité. C'est un sport très cardio! »

La compétition en frisbee est née aux États-Unis dans les années 1970. À Rimouski, on organise des parties depuis une quinzaine d'années. La Fédération québécoise de Ultimate frisbee existe seulement depuis 2007. Ça donne l'occasion à des équipes de différentes régions de s'affronter amicalement.

Alexandre fait actuellement partie du C.A. de l'Association rimouskoise. « J'aimerais jouer encore plusieurs années. Je vais continuer à accueillir et entraîner les nouveaux joueurs et à organiser des ligues. Mon rêve, ce serait d'avoir une ligue pour les 55 ans et plus. Et aussi, de continuer à jouer avec les plus jeunes tant que je pourrai. » 

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