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13 janvier 2018

Le Québec pourrait mieux protéger ses chiens

©Photo gracieuseté

FROID EXTRÊME. Le Québec aurait intérêt à imiter certains états américains et à légiférer pour mieux protéger les chiens.

C’est en ce sens que réagit une intervenante en comportement canin, Anick Côté, de Rimouski, au sujet d’une nouvelle qui a beaucoup fait réagir sur les médias sociaux la semaine dernière. Cette information précisait que certains états américains, dont la Pennsylvanie, ont adopté des lois permettant de sanctionner les citoyens qui maltraitent leur chien, notamment en les laissant au froid extérieur, par des températures extrêmes.

« J’ai vu passer la nouvelle et je ne peux que dire que si le Québec et le Canada adoptaient de telles lois, ce serait merveilleux. L’animal a beau avoir une fourrure pour s’adapter à l’hiver, mais quand les températures sont extrêmes, dans les moins 20, par exemple, ils sont comme nous et n’ont pas tout ce qui est nécessaire pour les affronter. Même s’il y a une niche, à l’extérieur, il y a aussi l’humidité et le chien ne peut pas être confortable. L’idéal est de le garder au chaud, à l’intérieur », explique Mme Côté. Le Québec a d’ailleurs adopté récemment une loi qui reconnaît la sensibilité émotive des animaux de compagnie.

Nouveau dans la famille

Puisque nous sommes en janvier, le moment est opportun pour les familles qui ont accueilli un nouveau membre pendant les Fêtes, de partir l’éducation de toutou du bon pied.

« Nous proposons un atelier de formation ouvert aux parents autant qu’aux enfants. On les encourage à le faire, car l’atelier est interactif et il y a beaucoup de vidéos où on montre des exemples concrets pour bien gérer le comportement du chien. On leur démontre aussi comment respecter son chien, comment ne pas trop s’insérer dans sa bulle, car les chiens sont un peu comme nous et ils ont besoin de leur espace, même s’ils font partie de la famille. Les cadeaux de Noël doivent être des gestes réfléchis. On n’adopte pas l’animal pour six mois ou un an. Il devrait vivre normalement une quinzaine d’années selon les races », estime Mme Côté.

Le renforcement positif demeure une approche recommandée, mais plus on intervient en amont des problèmes, mieux c’est. « Il faut se souvenir qu’on doit respecter notre animal, cela ne peut qu’avoir des répercussions positives. » Par ailleurs, dans les mythes à déboulonner, il y a l’histoire de la meute et de la hiérarchie, qu’un chien se « venge » parfois.

Un atelier de formation intitulé « Mon chien et moi », aura lieu le 21 janvier, à 13 h, au 139, boulevard Sainte-Anne, district de Pointe-au-Père à Rimouski. C’est présenté en collaboration avec le salon de toilettage au Poil d’ange. Mme Côté et son conjoint, et Victor Quintanilha, seront les personnes ressources. Le coût d’inscription est de 50$. On réserve sa place par courriel (info@euxreka.ca) ou par téléphone (418-732-9669).

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