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20 février 2018

L’AGECAR se positionne pour la rémunération de tous les stages étudiants

Deux journées de mobilisation panquébécoise s’organisent pour réclamer la rémunération des stages ce mardi 20 février, à l’occasion de la grève mondiale des stagiaires, ainsi que le 8 mars, à l'occasion de la grève mondiale des femmes. L’AGECAR manifeste son appui à la lutte pour la rémunération des stages qui est menée conjointement par des étudiants de partout au Québec.

Plus précisément, l’AGECAR revendique un plein salaire et des conditions de travail convenables pour toutes les étudiantes et tous les étudiants en situation de stage. Il est inacceptable que des personnes qui occupent des postes à temps plein ne soient pas compensées pour la réalisation de centaines d’heure de travail qu’elles réalisent, d’autant plus que ce travail est essentiel. Il est donc impératif d’abroger les exemptions au Règlement sur les normes du travail qui font en sorte que les stages en sont exclus.

Les effets néfastes de la non reconnaissance du travail exécuté par les étudiantes et étudiants dans les organismes et entreprises de la province se font sentir dans la population étudiante comme une entrave à l’accessibilité aux études. En effet, un stage non rémunéré implique pour plusieurs d’occuper un emploi à temps partiel en plus d’un stage à temps plein qui s’ajoute aux rapports de stages et autres obligations étudiantes. Cette situation éreintante précarise encore les étudiantes et étudiants les plus pauvres et a un impact négatif sur la santé mentale de tous et toutes. De plus, cette entrave à l’accessibilité aux études est genrée dans son essence puisque les stages non rémunérés sont plus fréquents dans le domaine des sciences sociales dans lesquels les femmes sont plus représentées.

« À l’UQAR, ces disparités sont particulièrement visibles en travail social, sciences infirmières, développement social, psycosociologie ou les sciences de l’éducation, programmes qui représentent davantage de femmes, et où les stages rémunérés sont pratiquement inexistants. À l’inverse, les programmes d’ingénierie ou de chimie, par exemple, qui représentent majoritairement des hommes, offrent que des stages rémunérés. La population étudiante étant hétérogène, il convient d’aborder la question de la rémunération des stages avec une lunette intersectionnelle. On trouve au sein de l’UQAR une forte concentration de personnes issues de l’immigration dont les diplômes acquis à l’international ne sont pas reconnus. On trouve également des parents étudiants, des adultes effectuant un retour aux études, des personnes vivant avec des maladies chroniques, physiques ou mentales, etc. Ces personnes n’accomplissent leurs études et leurs stages qu’au prix de sacrifices immenses», commente la responsable aux affaires externes – AGECAR, Marie-Ève Lajeunesse-Mousseau, dans un communiqué.

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