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25 septembre 2018

Un débat électoral qui n’en était pas un ce mardi à l’UQAR

Débat UQAR

©Alexandre D'Astous - Le Laurentien

Les candidats Denis Bélanger (Indépendant), Alexie Plourde (vert), Nancy Levesque (CAQ), Carol-Ann Kack (QS), Claude Laroche (PLQ) et Harold LeBel (PQ).

Le débat électoral proposé par la Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski, la Jeune Chambre et l’AGEQAR ce mardi à 18 h à l’UQAR n’avait de débat que le nom.

Sans discussion, ni question du public ou des autres candidats, les six participants n’ont fait que répondre à tour de rôle pendant une minute chacun aux questions de l’animateur, Francis Belzile. Ils connaissaient les thèmes à l’avance, mais pas les questions. Si certains lisaient leur réponse, d’autres étaient plus spontanés. Le député sortant Harold LeBel, était le seul à se lever lors de ses interventions, ce qui donnait davantage l’impression qu’il s’adressait personnellement aux gens présents. Le candidat du Bloc Pot, Dany Lévesque, a décliné l’invitation des organisateurs.

Les thèmes abordés étaient la main d’œuvre, l’attractivité, l’économie, la décentralisation, les infrastructures, l’éducation et l’agriculture. Mis à part le candidat indépendant, Denis Bélanger, les candidats ont surtout rapporté les grandes lignes de leur formation respective. Le fait d’être indépendant a permis à M. Bélanger de proposer des idées qui sortent de l’ordinaire, si bien qu’il a très bien paru. Il a notamment parlé de la création d’une Maison de l’innovation et de la culture, de l’importance du tourisme, de gérer les objets connectés au sein des infrastructures nuagiques (Cloud). « Je veux changer la façon dont on fait la politique ».

Harold LeBel a martelé à plusieurs reprises qu’il avait prouvé qu’il était le mieux placé pour défendre les intérêts de la région, qu’il avait fait ses preuves lors des quatre dernières années. « On peut défendre nos régions, même si on est pas au pouvoir. Il faut travailler avec les gens en place, nos élus municipaux. C’est fini le temps des "teindus" », dit-il. Avant les conclusions, le candidat péquiste a utilisé son deuxième 30 secondes de réplique pour s’attaquer à la CAQ et à son chef, François Legault, son principal adversaire selon les récents sondages.

Parlant de la CAQ, Nancy Levesque a bien livré son message. Elle a parlé de l’importance de l’UQAR, de la maternelle 4 ans, de l’importance de favoriser les produits locaux en agriculture et de l’importance de bien identifier nos besoins en matière d’infrastructure et d’éducation. « On veut mettre de l’argent dans les poches des contribuables et donner accès à du financement aux petites et moyennes entreprises via Investissement Québec ».

La candidate de Québec Solidaire, Carol-Ann Kack, est revenue sur le salaire minimum à 15 $. « On veut prendre soin du plus grand  nombre en matière économique. On veut une meilleure justice sociale et mieux intégrer nos immigrants », dit-elle. En termes de décentralisation, il affirme qu’il fait la marge de manœuvre des institutions locales, car les organisations locales connaissent mieux les besoins de la région.

Claude Laroche, du Parti libéral, signale que son parti a créé 230 000 emplois lors des quatre dernières années. « Tous les indicateurs prouvent que l’économie s’est améliorée. Notre situation financière est plus que favorable. L’économie bleue est un pôle majeur de développement, tout comme le tourisme », mentionne celui qui affirme que son chef Philippe Couillard est en faveur de la décentralisation des pouvoirs.

 Visiblement moins à l’aise pour parler en public, la candidate du parti vert, Alexie Plourde, a proposé elle aussi, la hausse du salaire minimum à 15 $ de l’heure et la gratuité scolaire de la maternelle au doctorat, à l’instar de Québec Solidaire. Plus personnellement, elle a mentionné que les étudiants à l’université devraient faire leurs travaux et suivre leurs cours de 9 h à 17 h, comme les gens qui travaillent. « Je me présente, car j’ai des préoccupations écologiques ».

 

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