03 octobre 2018

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©Gracieuseté - Le Laurentien

Nathalie Bisson, franchissant la ligne d’arrivée, l’an dernier à Rimouski.

Vivant depuis 16 ans avec la polyarthrite rhumatoïde, elle fera son dernier marathon à vie à Rimouski, sa santé s’étant détériorée dernièrement. « J’ai découvert le Marathon de Rimouski par hasard en 2011. Le Marathon de Québec avait été annulé et j’étais démolie, car j’étais super prête pour franchir la distance. Mes enfants ont trouvé de l’information sur le Marathon de Rimouski et je suis venue. Je suis tombé en amour avec l’événement, qui permet aux coureurs de compléter la distance à leur rythme. Je me souviens d’une année où j’ai terminé la dernière. Les bénévoles étaient toujours en place le long du parcours. Je ne me suis jamais sentie pressée. Quand j’ai franchi la ligne d’arrivée, le photographe était toujours là. Je donne des conférences sur la démocratisation de la course à pied et je parle beaucoup de Rimouski », mentionne Mme Bisson.

« J’ai fondé Le Pace du bonheur par véhiculer le message que la course à pied est accessible à tous, que le dépassement de soi est personnel et qu’il est agréable de courir sans montre et sans stress. Je suis une marathonienne du bonheur et je veux rendre hommage aux organisateurs du marathon du Rimouski qui permettent à des gens moins performants de réaliser un marathon de 42 km grâce à leur départ hâtif. Un marathon, c’est une distance à franchir beaucoup plus qu’un temps. Dans mon cas, c’est le point culminant de 16 semaines de préparation. Le temps, je m’en fous, c’est la distance qui compte », précise celle qui a réalisé des marathons et des demis marathons à Rimouski chaque année depuis 2011.

Mme Bisson signale que 15 adeptes du Pace du bonheur sont inscrits au Marathon de Rimouski. « Le fil d’arrivée est un moment magique pour tout le monde ».