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12 octobre 2018

Augmenter le magnétisme du Conservatoire de Rimouski

Annie Vanasse

©Adeline Mantyk - Le Laurentien

La nouvelle directrice du Conservatoire de musique de Rimouski, Annie Vanasse, promet de favoriser une fréquentation et une rétention accrue des élèves.

Celle qui a pris la succession de Benoît Plourde, à la barre de l’établissement pendant 17 années, a une idée très précise du développement de l’institution. « Je prends les rênes d’une institution en bonne santé, mon prédécesseur a très bien fait son travail, il a ouvert des portes et noué des ententes qu’il me faut maintenant consolider. Mais mon rêve est de monter à 100 les élèves du programme régulier et à 50 ceux du programme jazz/pop, qui est un programme unique au Québec. » 

Mme Vanasse affirme que le nombre d’élèves en programme classique régulier (préparatoire, collégial et universitaire) reste stable à environ 70 et que cette année, celui du DEC en jazz/pop est monté à 38, une « bonne cuvée ».

Elle ajoute qu’une centaine d’élèves se trouvent actuellement en programme externe et préconservatoire. « Ils pourraient choisir de poursuivre. Les locaux ne sont pas utilisés à leur pleine capacité, il y a de la place, tout comme dans les horaires des professeurs. J’ai un seul professeur à temps plein, et je souhaite par le fait même consolider les emplois des professeurs. »

Retenir les élèves

La rétention est également une grande considération pour le Conservatoire de Rimouski, de même que dans tout le Réseau des conservatoires de la province : « Après analyse des chiffres, sur les 70 élèves en classique, beaucoup sont en préparatoire, puis ça s’effrite à l’université. C’est toutefois une réalité que tous les conservatoires vivent. À Montréal ou Québec, ils entrent en compétition avec beaucoup d’autres écoles et des universités, ça chauffe. »

Mme Vanasse compte solutionner ce problème en se concentrant sur les stratégies de réseautage entre conservatoires, en favorisant les échanges d’élèves : « Par exemple, un orchestre du conservatoire de Montréal qui fait un concert et manquerait de bassons. Au lieu d’engager un professeur ou un autre élève à Montréal, pourquoi ne pas faire appel à un élève d’ici, qui se déplacerait et aurait la chance de vivre une tout autre expérience ? » 

Commentaires

16 octobre 2018

Odette Beaupré

Bravo! C'est LA soltion

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