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13 octobre 2018

Autre match local échappé par l’Océanic

Cap Breton vs Océanic

©L'Océanic - FolioPhoto

43 lancers au but n'ont pas suffi à l'Océanic contre Cap Breton.

Les Screaming Eagles du Cap Breton ont marqué deux buts sans riposte en 3e période pour quitter le Colisée Financière Sun Life de Rimouski avec une victoire de 3-2 sur l’Océanic qui peine à afficher une fiche gagnante à la maison.

Menant 2-1 après 40 minutes, les hommes de Serge Beausoleil ont permis à Gabriel Proulx d’égaler la marque après 4:54 de la 3e, avant de voir Mathias Laferrière enfiler son 4e de la saison dans ce qui devait être le but de la victoire.

Tout au long de la 3e, les visiteurs ont donné le ton, faisant fi du fait d’en être en une 4e partie en 5 soirs dont un 3e en moins de 48 heures, au point de dominer 8-1 dans les lancers dans les 8 premières minutes de jeu de cette période.

L’Océanic a peu de temps pour s’en remettre, car il doit recevoir à 15 h dimanche le Drakkar de Baie-Comeau qui trône au sommet du classement de sa division et dans les meilleures formations du circuit en ce début de saison.

UNE ANALYSE QUI DIT TOUT

Serge Beausoleil n’a pas cherché de midi à 14 heures pour qualifier cette défaite d’inacceptable. « J’ai beaucoup beaucoup aimé notre premier vingt. On était partout sur la patinoire et Mandolese vraiment a été très très très bon. En deuxième période, avant même la mi chemin, je disais à Donald (Dufresne) que je n’aime pas notre façon de jouer. On a commencé à travailler seul, à travailler d’une façon qui n’était pas adéquate. Notre 4 contre 4 en fin de période n’était vraiment pas bon. On a donné un revirement là-dessus et ils marquent un but de l’extérieur qui n’est pas un bon but. »

« Mais la situation était de 2-1. Ce n’était pas la fin du monde, loin de là. On se regroupe et on va chercher le 3e vingt. Mais en 3e vingt, les deux revirements qui ont conduit aux buts sont des revirements grossiers, vraiment une mauvaise gestion de la rondelle. On a cafouillé, les deux fois pratiquement sans pression. Il y a des choses à apprendre là-dedans. »

« Ça fait mal, parce que je n’ai pas aimé l’attitude des gars par rapport à l’adversité ce soir. On va se parler et on va améliorer ça. Une chose est claire : cela n’a pas été une fin de match qu’on souhaitait. D’autre part, Cap Breton était sur un voyage extrêmement éreintant. Dans ces voyages-là, le dernier match est le plus facile à jouer parce que tu mets tout ce que tu as sur la patinoire et tu sais que tu vas te reposer par la suite et il faut leur rendre crédit. Ils ont bien fait ça. »

CARSON MACKINNON MARQUE

Le début du match ne montrait pas une équipe qui en était à un 4e match cette semaine, ou même un 3e match en moins de 48 heures, du moins, jusqu'à ce que l'Océanic ouvre le pointage à 11:46, Carson MacKinnon prenant le retour de lancer pour la placer dans le filet. Des passes à Frédérik Janvier et Jordan Lepage. Immédiatement après, Mitchell Balmas s'est présenté seul devant Colten Ellis qui s'est signalé.

Ensuite, l'Océanic a explosé au niveau de l'attaque avec 5 ou 6 lancers en moins de 90 secondes, soulevant la foule. La rondelle a fait tout le chemin, mais sans entrer dans le filet, le gardien multipliant les arrêts. La deuxième débutera avec encore 22 secondes à faire au jeu de puissance des visiteurs. C'est donc 1-0 après 20 minutes et 18-6 les lancers pour Rimouski.

BALMAS GARDE ÇA SERRÉ

Auteur d'un tir sur le poteau en première, Mitchell Balmas récidive en 2e période, et en plus, il marque pour faire 2-1 à 18:44. Il faut dire que l'Océanic avait doublé son avance à 11:46 avec le 4e de la saison de Jordan Lepage, aidé de Zachary Massicotte et Alexis Lafrenière. Aux lancers, une période qui ressemblait étrangement à la première, l'Océanic dominant 17-7  pour un total de 35-17 après 40 minutes de jeu.

Il est clair que l'Océanic domine le jeu, mais même en doublant et plus en encore les lancers au but, il se bute à un gardien qui fait le travail, et plus encore. Les chances de marquer sont de 16-6 pour Rimouski (tirs dangereux) et les locaux mériteraient un meilleur sort ? Reste à voir si l'élément fatigue fera son apparition en 3e chez les visiteurs.

PROLONGATION… Ne jouent pas pour l'Océanic le no 41, Radim Salda, sacrifié pour un 10e match, dans l'attente de sa libération internationale, le défenseur # 42 Jacob Bernard, blessé lors du dernier match contre Chicoutimi, de même que les joueurs retranchés Jacob Kelly (10), Ludovic Soucy (67) et Jason Imbeault (91)… Ne jouent pas pour les Screaming EaglesIan Smallwood et Liam Kidney, deux joueurs retranchés… Devant le filet de l'Océanic le gardien Colten Ellis (5-2-0-0) avec des moyennes de 2,44 et ,914… Devant le filet de Cap Breton Kevin Mandolese (2-3-0-1) avec des moyennes de 3,76 et ,870… Retour de Charle-Édouard D'Astous, à la ligne bleue après 3,5 matchs d'absence (blessé)… Les arbitres du match sont Jean-Philippe Sylvain (4) et Marc-André Lavoie (6)… Le coach des visiteurs a placé son # 12, Wilson Forest de Matane, sur l'alignement partant pour ce match… Cap Breton a 1 joueur de 16 ans, 6 de 17 ans, 7 de 18 ans, 5 de 19 ans et 3 de 20 ans… On a rappelé de bons souvenirs, célébrant le Festival d'Automne avec notamment un chandail spécial pour la circonstance…

STATISTIQUES DU MATCH

But Cap Breton          0 – 1 – 2 = 3

But Rimouski             1 – 1 – 0 = 2

Lancers Cap Breton   6 – 8 – 11 = 25

Lancers Rimouski       18 – 17 – 8 = 43

Lancers dangereux     18 – 10 Océanic

Mises en jeu                41 – 19 Océanic

Mise en échec             20 – 19 Cap Breton

Jeu de puissance         0 / 2 CAP et 0 / 3 RIM

Assistance                  3 012 personnes

Étoiles : Kevin Mandolese CAP, Jordan Lepage RIM et Carson MacKinnon RIM

Multi points Rimouski : Jordan Lepage (1-1)

Prochain match Rimouski: dimanche 15 h local contre Baie-Comeau

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