16 octobre 2018

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©Gracieuseté - SQDC

Les employés des SQDC ont reçu une formation leur permettant de conseiller l’achat de cannabis de façon responsable dans une perspective de protection de la santé, sans en encourager la consommation.

Le service des communications de la Société québécoise du cannabis (SQDC) explique que les produits autorisés par la loi vendus dans les succursales qui ouvrent en même temps dans la province sont les fleurs séchées ou moulues, les huiles en gélules, flacons, atomisateurs et aussi du « préroulé », soit des joints à proprement parler. « Les prix sont négociés avec nos producteurs. Nous avons une mission de santé publique, il faut être compétitif avec le marché noir, mais pas banaliser la consommation du produit, donc on a une dynamique à trouver. On s’est basé sur des études de Statistiques Canada, il y aura plusieurs produits à moins de 7 $ le gramme. »

La SQDC se dit consciente du fait qu’avec seulement 12 succursales ne permettront pas de répondre à la demande québécoise et lance en même temps un site Web transactionnel pour la vente en ligne. « La commande sera livrée par Postes Canada au domicile. Il y aura une vérification d’identité lors de la transaction et lors de la réception, pour s’assurer que la personne qui reçoit le colis ait 18 ans. La limite autorisée par la loi pour une transaction est 30 g sur le Web comme en succursale et 150 g dans une résidence privée. »

La société d’État a fait appel à six fournisseurs, pour le moment, mais n’exclut pas utiliser plus tard des producteurs locaux et estime avoir prévu assez de produit pour soutenir la demande.