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18 octobre 2018

Les producteurs laitiers toujours dans l’incertitude

Gilbert Marquis

© Alexandre D'Astous - Le Laurentien

Gilbert Marquis

Quelques semaines après la signature de l’Accord de libre échange avec les États-Unis et le Mexique créant une brèche dans la gestion de l’offre permettant l’entrée de produits laitiers américains aux Canada, les producteurs agricoles sont toujours dans l’incertitude.

Les pertes des producteurs laitiers sont évaluées à 300 M $ par année. « Nous avons rencontré le député libéral Rémi Massé qui nous assure que nos producteurs seront compensés, mais nous n’avons toujours pas de garanti, ni aucune idée de l’ampleur de la compensation. Ça nous prend une compensation à vie. Un comité élargi devrait être formé d’ici la fin octobre pour réunir des dirigeants de l’UPA et des politiciens. Sur le terrain, les producteurs sont très inquiets et ils trouvent que ça ne va pas assez vite. Ils considèrent aussi qu’on manque d’information. La pression, il faut la maintenir dans ce dossier. Les producteurs vont vouloir être informé lors de notre asse4mblée générale du 10 novembre », commente le président de l’UPA, Gilbert Marquis.

Découragement

M. Marquis sent un vent de découragement déferler sur ses producteurs avec les tuiles qui se succèdent depuis deux ans. « Nous avons eu un printemps très froid, suivi d’une forte chaleur et d’un manque d’eau. Les récoltes sont catastrophiques pour une deuxième année de suite. Les producteurs n’ont plus de réserve de foin. Ils doivent en acheter et il se vend très cher, même si la qualité n’est pas toujours maximale. La deuxième avance pour compenser l’achat de foin satisfait quelques producteurs, mais vraiment pas l’ensemble. Nous souhaitons que la Financière agricole abandonne les stations météos et reviennent au système des fermes témoins. Laurent Lessard (ministre de l’Agriculture libéral) s’était montré ouvert à la question lors d’une récente rencontre, mais tout est à recommencer avec un nouveau ministre de la CAQ », précise M. Marquis, qui participe à des conférences téléphoniques sur le dossier de la sécheresse à tous les vendredis.

« De la pression, on en a mis et on va continuer à en mettre. Je serai satisfait seulement quand mes producteurs le seront. On demande au fédéral de déployer le programme Agri-relance, mais ça nous prend des données des producteurs. Je leur demande donc de remplir les formulaires qu’ils ont reçu. Il faut documenter nos dépenses encourues par la sécheresse », explique-t-il.

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