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19 octobre 2018

Économie en bref…

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Les statistiques d’août 2018 en assurance-chômage, le plaidoyer du Conseil du patronat dans le dossier du cannabis, et nouvelles brèves sur l’inflation et autres éléments d’économie.

Assurance-emploi, août 2018

En août, 464 700 personnes ont touché des prestations régulières d'assurance-emploi, ce qui représente une baisse de 7 400 (-1,6 %) par rapport au mois précédent.

Le nombre de prestataires a diminué dans la majorité des provinces, et les reculs en pourcentage les plus marqués ont été observés à l'Île-du-Prince-Édouard (-4,5 %), en Alberta (-3,7 %), au Québec (-2,6 %), à Terre-Neuve-et-Labrador (-2,5 %), au Manitoba (-2,2 %) et en Nouvelle-Écosse (-1,3 %). L'Ontario a enregistré peu de variation à ce chapitre.

Comparativement à août 2017, le nombre de prestataires d'assurance-emploi au Canada a diminué de 61 900 (-11,8 %).

En général, la variation du nombre de prestataires d'assurance-emploi peut être attribuable à des changements dans la situation de certains groupes, y compris les personnes qui deviennent prestataires, qui retournent au travail, qui ont épuisé leurs prestations régulières ou qui ne touchent plus de prestations pour d'autres raisons.

Au Québec, le nombre de prestataires a diminué de 2,6 % pour s'établir à 117 000, après trois hausses mensuelles consécutives. Un recul du nombre de prestataires a été constaté dans trois des six RMR, dont Saguenay (-8,3 %), Québec (-6,4 %) et Trois-Rivières (-3,6 %). Au cours de la période de 12 mois ayant pris fin en août, le nombre de prestataires a diminué de 10,8 % dans la province. Pendant la même période, le taux de chômage provincial selon l'EPA a fléchi de 0,4 point de pourcentage pour se fixer à 5,6 %.

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Légalisation du cannabis : les employeurs devraient adopter des politiques de tolérance zéro

Avec l’entrée en vigueur de la légalisation de l’usage récréatif du cannabis, aujourd’hui, nous souhaitons vous rappeler l’importance de vous adapter rapidement à la nouvelle loi afin de prévenir toute situation malencontreuse pouvant survenir en milieu de travail, autant au chapitre de la santé et de la sécurité des travailleurs, que d'un éventuel impact sur la productivité.
Nous vous suggérons de poser ces quelques gestes afin de vous préparer à ce nouveau contexte :
Mettre à jour les politiques internes : Il est important de mettre à jour les politiques de l’entreprise concernant la consommation de cannabis ayant une incidence sur le milieu travail et dans un contexte professionnel plus en général, et d’en informer les employés ainsi que les superviseurs afin que tous soient au courant de la nouvelle réglementation en vigueur. Cette politique doit être claire afin que tous aient la même compréhension des conséquences liées à l’utilisation de ce narcotique dans le cadre du travail.
Vérifier les assurances : Les employeurs doivent vérifier que leur régime d’assurances collectives a été mis à jour afin d’inclure des mesures nécessaires en lien avec la consommation de cannabis. Il est certain que la consommation récréative de cannabis ne sera pas couverte, mais des assureurs ont fait le choix d’ajouter l’option du cannabis thérapeutique prescrit dans leur couverture. Il sera donc important de vérifier le cas de chaque entreprise. Pour plus d'informations à cet égard, veuillez cliquer ici.
Implication de la loi québécoise : Au chapitre de la prévention d’accidents en milieu de travail, la Loi sur la santé et la sécurité du travail a été modifiée afin d’inclure le cannabis, et ce, autant en ce qui concerne les obligations des travailleurs que celles des employeurs. Pour ce qui est du dépistage, il est important de souligner que la Charte québécoise, dans sa section relative à la vie privée, vient ajouter une complexité supplémentaire pour les employeurs. En effet, le dépistage par mode aléatoire doit être justifié, notamment par un risque important d’accidents. L’employeur peut prendre des mesures seulement s’il a de sérieux doutes sur la consommation de l’un de ses employés. Pour plus d'informations, cliquez ici. 
Il est important de rappeler qu’il faut d’abord et avant tout miser sur la prévention, car la consommation de cannabis comporte des risques non négligeables pour la santé et la sécurité de tous les travailleurs, et qu’il ne faut pas en banaliser l’usage. Selon le CPQ, le message est clair : tolérance zéro en milieu de travail.  

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Canada : le taux d’inflation totale redescend près de la cible médiane

L’indice total des prix à la consommation (IPC) a diminué de 0,4 % en septembre. L’ampleur de la baisse mensuelle de l’IPC total survenue en septembre est étonnante alors que des facteurs ponctuels ont accentué le recul. Avec ces importants soubresauts, la variation annuelle de l’IPC est maintenant descendue à 2,2 %. La réduction du taux d’inflation s’est donc matérialisée plus rapidement que prévu. (Études économiques Dresjardins)

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L’inflation diminue plus que prévu au Canada

  • États-Unis : les ventes au détail déçoivent en septembre.
  • États-Unis : Une sixième diminution consécutive de la revente de maisons.
  • Canada : le taux annuel d’inflation totale est passé de 2,8 % à 2,2 %. 
  • Les Bourses peinent à rattraper leurs pertes de la semaine dernière. 
  • L’inflation décevante au Canada a affaibli les taux obligataires.
  • Le dollar canadien est pénalisé par la baisse de l’inflation.

(Études économiques Dresjardins)

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Le prix de l’énergie se démarque

Le portrait du marché des matières premières est relativement stable depuis notre dernière publication en août, excepté pour l’énergie. Les prix du pétrole ont monté en flèche alors que le marché anticipe un resserrement de l’offre. Les faibles inventaires de gaz naturel ont également poussé son prix à la hausse aux États-Unis. Les tensions commerciales entre les États Unis et la Chine ainsi qu’une plus faible demande chinoise que prévu continuent de peser sur les prix des métaux industriels. La volatilité qui est apparue tout récemment sur les marchés financiers a également eu un impact sur les matières premières. Ces effets devraient toutefois être temporaires. Avec les perspectives qui demeurent favorables pour l’économie mondiale en 2019, le resserrement des politiques monétaires pourrait se poursuivre à l’échelle mondiale et l’activité économique devrait rester vigoureuse. (Études économiques Dresjardins)

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L’IPD se replie de 0,1 % en août

L’IPD a ralenti de 0,1 % en août, et ce, après avoir enregistré un gain de 0,1 % en juillet et de 0,4 % en juin. L’économie québécoise demeurera en croissance d’ici les trois à six prochains mois, mais le rythme pourrait être un peu plus faible qu’au cours des mois précédents. (Études économiques Dresjardins)

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États-Unis : une nouvelle détérioration du déficit fédéral malgré la bonne conjoncture 

Le solde budgétaire du gouvernement fédéral américain s’est détérioré pour une troisième année consécutive selon les résultats de l’exercice 2018 qui se terminait au 30 septembre. Le déficit est ainsi passé à 779 G$ US comparativement à 666 G$ US en 2017. Cette nouvelle détérioration n’est pas étonnante. Comme prévu, les baisses d’impôts décrétées à la fin de l’année dernière ont eu un effet considérable sur les finances publiques. (Études économiques Dresjardins)

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* Selon une revue de presse et de communications à la presse

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