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22 octobre 2018

Érosion côtière: une nouvelle ressource en appui aux citoyens?

Bruno Paradis

©Jean-Philippe Langlais - Le Laurentien

Le préfet de la MRC de La Mitis, Bruno Paradis.

Alors que la nouvelle règlementation portant sur l’érosion côtière continue d’alimenter les discussions, la MRC de La Mitis propose des pistes de solution, dont l’embauche d’une ressource au bénéfice des citoyens riverains concernés.

Le préfet Bruno Paradis a rencontré le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, le 16 octobre, pour la première fois depuis les élections provinciales. Les deux élus ont discuté des dossiers jugés prioritaires en territoire mitissien. L’un des points majeurs à l’ordre du jour était la modification de la règlementation portant sur l’érosion côtière.

Fortement contestée, notamment par des résidents de Métis-sur-Mer, la nouvelle règlementation imposée par Québec oblige un propriétaire se trouvant en zone riveraine d’obtenir un certificat d’autorisation et un rapport d’un ingénieur en hydraulique, avant la réalisation de travaux sur les lieux. Devant cette démarche qui s’avère complexe et onéreuse, le préfet propose qu’une ressource soit embauchée afin de traiter cet aspect du dossier, assurant ainsi le respect de la loi et des citoyens concernés.

« On souhaiterait que le ministère de la Sécurité publique vienne nous aider à embaucher une ressource. Celle-ci nous permettrait de traiter les cas les plus urgents et, par la suite, pourrait continuer à cartographier et à faire des plans et devis pour l’ensemble de la côte. Ça pourrait être payé par le ministère, ou en collaboration avec les municipalités », suggère Bruno Paradis.

Vers le gouvernement…

L’idée de l’embauche d’une ressource semble avoir été bien accueillie par le député. Avec seulement 11 sièges, le Parti québécois forme le 2e groupe d’opposition à l’Assemblée nationale. Malgré cela, Bruno Paradis estime que cet enjeu « d’envergure nationale » pourra faire son bout de chemin à Québec, avec la complicité du député de Matane-Matapédia.

« Pascal Bérubé est un député connu et reconnu à l’Assemblée nationale. Il s’occupe de ses dossiers. Il a un bon lien d’amitié avec (le premier ministre) François Legault et ça peut venir nous aider. Pour des dossiers comme l’érosion côtière, je sais qu’il va nous donner un bon coup de pouce. Quant à la possibilité d’embaucher une ressource, je vais regarder avec mes homologues, avec Pascal et Harold LeBel. On est convaincu que c’est un dossier qui doit être traité à l’échelle nationale et j’espère que le nouveau gouvernement le traitera comme il se doit et non par partisanerie », soutient M. Paradis.

Il y a également fort à parier que le dossier rebondira aussi rapidement sur le bureau de la nouvelle ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent, Marie-Ève Proulx. Bruno Paradis rappelle que ce dossier constitue un enjeu majeur sur le plan humain, celui des communautés, mais aussi sur la richesse foncière des municipalités et de la MRC. Outre l’érosion côtière, les dossiers concernant la Commission de protection du territoire agricole et des télécommunications (téléphonie cellulaire et Internet haute vitesse) en secteurs isolés ont été abordés avec le député.

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