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24 octobre 2018

À Rimouski, un citoyen dénonce le suremballage des produits du cannabis

Cannabis

©Gracieuseté

Un exemple d'emballage que l'on peut retrouver à la SQDC pour des fleurs séchées.

Michaël Bérubé Dancause dénonce un emballage excessif des produits du cannabis vendu légalement dans les succursales de la Société québécoise du cannabis (SQDC), comme celle qui a pignon sur la rue St-Germain à Rimouski.

L’homme de 23 ans de Saint-Anaclet explique que selon lui, la SQDC utilise le plastique à outrance : « Je me suis rendu à l’ouverture de la succursale à Rimouski et lorsque j’ai ouvert le pot, j’ai constaté que le volume de l’emballage de plastique est complètement exagéré en comparaison avec la quantité de produits qu’il peut contenir. Dans certains cas, on pourrait y mettre facilement trois fois la quantité de fleurs séchées. Dans le cas de la vente de 15 grammes, c’est moins flagrant. »

Michaël Bérubé Dancause explique que les emballages varient toutefois selon les différents fournisseurs auxquels la SQDC peut faire appel. « Et en fonction des fournisseurs, c’est dans un contenant de plastique et en plus dans une boîte de carton. Déjà là, la boîte est inutile. »

Montrer l'exemple

Pour lui, la SQDC pourrait, à défaut de ne pas utiliser un autre matériau pour ses contenants, au moins en réduire le volume lorsque la quantité de cannabis à l’intérieur est minime : « Surtout qu’il s’agit du gouvernement. J’ai compris qu’il fallait qu’ils aient des contenants en plastique qui se scellent pour ne pas que les enfants ne puissent les ouvrir. Mais il y a d’autres matériaux qu’ils pourraient utiliser, comme à partir de chanvre. Peut-être qu’il n’est pas possible de le faire, mais réduire le volume des emballages serait déjà une avancée. On pourrait ramener le plat, comme une consigne, même principe que les bouteilles. »

Après avoir d’abord lancé une pétition en ligne sur un site de pétitions en ligne gratuites, M. Bérubé Dancause compte plus sérieusement entreprendre des démarches pour lancer une pétition à l’Assemblée nationale du Québec. « Je pense qu’en 2018, on est rendu là. Avec tout ce qu’on voit et les alertes sur les changements climatiques dans le monde, surtout que c’est le gouvernement qui prend l’initiative d’encadrer le marché, il devrait donne l’exemple en donnant des options plus écologiques. Je sais qu’il y en a qui pensent comme moi et j’aimerais qu’on se rassemble pour changer les choses. »

Commentaires

24 octobre 2018

Cann Abis

Hier!

25 octobre 2018

Coca Inne

Avant hier

15 mars 2019

Chantal Brochu

Des bons vieux petits sacs de papiers recyclés ça serait bien plus simple, économiques, recyclables et biodégradables! En plus on a Cascade pour les produire!

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