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31 octobre 2018

« Il est temps d’arranger ça et ça presse ! » - Serge Beausoleil

St John visite l’Océanic jeudi soir

Océanic Rimouski

©Océanic - FolioPhoto

Pour Serge Beausoleil, il est temps de voir l'équipe entamer une séquence victorieuse significative.

L’Océanic de Rimouski voudra profiter jeudi soir de la visite des Sea Dogs de St John pour se sortir, ou à tout le moins commencer à se sortir de sa mauvaise séquence au cours de laquelle la formation a perdu 5 matchs sur 6, dont les deux derniers contre les Remparts de Québec.

Comment l’Océanic procède pour revenir sur une séquence victorieuse ? « Il faut se parler entre quatre yeux et voir les choses qu’on ne fait pas bien, voir ce qu’on peut améliorer, être vraiment centré sur ce qu’on a à faire. C’est du hockey et comme dans toute chose, il s’agit de mettre ses bottes de travail, de travailler plus fort et d’arrêter de se complaire de peu. Les solutions sont toutes là, sont présentes et il s‘agit que les gars travaillent ensemble. »

L’apparence calme du coach ne doit pas cacher ses réels sentiments. Bien sûr qu’il ne montre pas de sentiment de panique. « Sérieusement, c’est zéro panique. Des fois, je lève le ton un peu, mais pas de panique. Je sais dans quoi on passe, ce qu’on traverse en ce moment et on a des gars qui ont besoin de savoir qu’on croit en eux et en même temps, qui ont besoin de savoir que malgré tout le talent qui les habite, s’ils ne travaillent pas assez fort, n’importe qui peut nous battre. Ça, c’est notre boulot en tant qu’entraîneur. Je suis vraiment bien appuyé avec les gars de tout le staff de hockey. Ça me garde calme, mais en même temps, je suis conscient de la situation. Elle n’est pas périlleuse, mais elle est quand même très délicate et il faut qu’on redresse la barque rapidement. »

Bien sûr que lorsqu’il est question d’équipes qui déçoivent, l’Océanic est en première ligne. « Mais en même temps, on en colle trois ou quatre en ligne et on se retrouve où dans le classement ? Le classement est très serré, on est dans une section qui est extrêmement la plus compétitive du circuit. Bien peu l’ont lue. Vous riiez de moi en début d’année quand je disais que l'on compétitionnerait avec Québec, mais là, on bataille avec les quatre. Il n’y a pas cette compétition-là dans les autres sections. C’est à nous de lever notre jeu d’un cran. On a tout ce qu’il faut pour le lever. Les gars savent ce qu’ils ont à faire en plus, mais là, il arrêter de se trouver des excuses. »

Il faut travailler sur nous en ce moment. On donne des rondelles gratuites, des buts gratuits. On en marque des filets, le problème n’est pas là

Doit-on parler d’état d’urgence ? « (Après un moment d’hésitation) La maison ne brûle pas, on va s’entendre. Mais je trouve qu’elle est délicate la situation, la porte ferme mal et l’hiver s’en vient. Il est temps d’arranger ça et ça presse ! »

Et dans le contexte actuel où on dit que les équipes de dernières positions ont aussi droit de gagner des matchs, comment une équipe dans la situation de l’Océanic se prépare à recevoir St John demain (jeudi) soir ? « Ce qu’on veut voir en ce moment des gars – et on en parle beaucoup depuis le début de la saison, depuis le jour 1 – c’est de voir de la maturité sur la patinoire. Ça veut dire que l’équipe contre qui on joue, elle n’a pas d’importance. Il faut travailler sur nous en ce moment. On donne des rondelles gratuites, des buts gratuits. On en marque des filets, le problème n’est pas là. »

« Le problème est qu’il faut que tout le monde se consacre à l’aspect d’aller récupérer cette rondelle-là le plus rapidement possible, c'est-à-dire l’aspect défensif. On n’a jamais joué la trappe ici et on veut continuer à jouer à 200 pieds de notre filet. Mais là, en ce moment, on donne des buts gratuits qui nous font très mal, qui nous coûtent des matchs. C’est arrivé dans les Maritimes, c’est arrivé à notre retour ici. C’est ça qu’il faut resserrer. Notre plus jeune joueur nous l’a dit en meeting l’autre jour : il faut travailler sur notre défense. Si à 16 ans il comprend ça, je pense qu’on est dans la bonne direction. Il faut que tout le monde achète ça et soit dédié à ça. Je l’ai dit au début de l’année : on va mesurer nos succès à l’adhésion des gars au concept d’équipe et dans le moment, il y en a chez qui cela a tiraillé un peu plus et il faut qu’ils rejoignent le groupe. »

Parce qu’il est clair que le gardien Colten Ellis semble moins protégé cette saison qu’il l’a été la saison dernière. Serge Beausoleil donne raison à ce raisonnement. « Dans certains matchs, il est moins bien protégé que la saison dernière et dans d’autres, il l’est parfaitement et c’est normal qu’on donne des lancers dans un match. Mais c’est aussi son année de repêchage dans la LNH et d’ici Noël, il va ajuster tout ça. En ce moment, il nous donne du très bon hockey. Une chance qu’il est là. »

Mentionnons qu’outre l’absence du défenseur Jacob Bernard (blessés au bas du corps), Serge Beausoleil compte sur un alignement complet pour débuter la fin de semaine. Reste donc à voir qui sera dans les gradins jeudi soir.

Commentaires

1 novembre 2018

Marcel Lavoie

Demandons à nos joueurs de jouer seulement à la hauteur de leur talent....mais de le faire à100%, je suis assuré qu'à leur âge on est capable de fournir un effort de 20 à 25 minutes par partie.

1 novembre 2018

Joyce Desmarais

Le plus jeune de 16 ans, Frédéryck Janvier, notre 88, analyse très bien le jeu. Impressionnant pour un jeune de son âge. Très mature. On aimerait le voir jouer plus souvent.

1 novembre 2018

Yanick Lebel

Moi j'essayerais Janvier sur le trio de Lafrenière et le 88 avec sa fougue devrait avoir sa chance en avantage numérique.

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