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31 octobre 2018

Un vaste plan pour valoriser le travail en forêt

Travail en forêt

©Gracieuseté

Le travail en forêt est primordial pour l’économie de la région.

Un an après le Sommet sur l’emploi en aménagement forestier, les partenaires de cette industrie s’engagent dans la mise en place d’un plan d’action sous la coordination du Collectif régional de développement du Bas-Saint-Laurent.

« La première chose à faire pour inciter les jeunes à opter pour les métiers de la forêt, c’est d’améliorer les salaires. Nous avons un projet pilote que nous souhaitons mettre en place rapidement, dès que nous aurons l’engagement des gouvernements requis pour le faire. On veut notamment instaurer un salaire horaire joint avec une prime au rendement. Ce serait une initiative volontaire pour les travailleurs intéressés », indique la présidente du Collectif, Guylaine Sirois.

L’amélioration des conditions salariales doit être accompagnée d’une meilleure reconnaissance et de la valorisation de ce travail saisonnier. « On peut penser à une gestion permettant aux travailleurs de commencer leur année avec l’acériculture et de passer ensuite à la sylviculture pour ainsi travailler un plus grand nombre de semaine. Il y a aussi la conciliation travail-famille. Certains pères aimeraient faire plus d’heures quatre jours par semaine et finir le vendredi à midi par exemple », souligne Mme Sirois.

Travailleurs âgés

La majorité des travailleurs sylvicoles ont plus de 55 ans. « Ils sont prêts à transmettre leur savoir, mais il faut intéresser des jeunes. La mécanisation n’est pas la solution à toit. Nous allons toujours avoir besoin de travailleurs en forêt. Avec la tordeuse, nous devons couper du bois avant qu’il ne soit plus bon, mais nous manquons de main-d’œuvre. La forêt, c’est capital pour plusieurs municipalités mono-industrielles de la région, dont au Témiscouata où 87% de la superficie est en forêt », précise celle qui est aussi préfete de la MRC de Témiscouata.

 « Le recrutement, l’amélioration des conditions de travail et le maintien de la main-d’œuvre sont un véritable défi et nécessitent un engagement collectif », conclut Mme Sirois, qui se réjouit que les budgets réservés aux travaux sylvicoles soient connus pour les trois prochaines années. « Ça enlève de l’incertitude. Auparavant, les groupements forestiers connaissaient leur budget à peine quelques semaines avant le début de la saison. Ils ne pouvaient donc pas garantir le nombre de semaines de travail à leurs travailleurs qui souvent se trouvaient un autre travail plus sûr.

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