14 novembre 2018

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©Gracieuseté - Autorisée par Richard Deschênes.

M. Deschênes explique qu’il a eu les jambes sciées par la nouvelle, alors que sa conjointe emmenait Emma à un examen de routine chez le médecin le 5 novembre : « On sentait que quelque chose n’allait pas depuis plusieurs semaines, elle faisait moins ses nuits, elle était moins en forme, elle vomissait. »

Le lundi après-midi, le couperet tombe. Emma a une tumeur. « On ne savait pas si c’était malin ou bénin, ils l’ont transférée en urgence à Québec. Mercredi, ils lui ont fait passer une résonnance magnétique pour savoir la gravité de la tumeur et comment la retirer, c’est là qu’ils nous ont dit qu’elle avait aussi des métastases au niveau de la colonne vertébrale, c’est là qu’on a su que c’était cancéreux. »

Depuis, les parents font face à un tourbillon d’émotions, tout en tâchant de rester forts pour leur fille : « Ça nous a terriblement secoué. On a notre train de vie normal et du jour au lendemain, on apprend que notre fille a une tumeur, et que c’est un cancer. Il y a eu des pleurs, de la rage. »

Au jour le jour

M. Deschênes et Mme Garon passent le plus de temps qu’ils peuvent avec leur fille : « On vit au jour le jour. C’est juste ça qu’on fait. Quand une chose comme ça se produit, on voit tout d’un œil différent, les priorités changent. Maintenant, la seule affaire que je veux au monde, c’est que ma fille revienne à la maison comme elle était, qu’elle reste avec nous et qu’elle garde son beau sourire… »

Au moment d’écrire ces lignes, les parents n’avaient pas encore reçu le diagnostic final de la tumeur d’Emma. « On n’a pas de pronostic final, on sait qu’elle va commencer la chimiothérapie, mais qu’elle ne pourra pas avoir de radiothérapie, car elle est trop jeune. Elle va aussi recevoir des greffes de cellules souches, car la chimiothérapie être tellement forte que ça va la mettre à terre. »

Une tornade d’amour

D’examens en opérations chirurgicales et en traitements pour Emma, le couple devra faire la transition entre l’hôpital de Sainte-Justine à Montréal et le Centre hospitalier de l'Université Laval de Québec pendant plusieurs mois. Heureusement, c’est tout un réseau de soutien et de solidarité qui s’est organisé pour aider la famille : « Mon beau-frère a lancé une campagne de financement sur gofoundme.com (pour atteindre 20 000$), parce qu’on n’a arrêté, ma conjointe et moi, de travailler pour concentrer nos énergies pour être auprès de notre fille. »

M. Deschênes s’est dit impressionné par la « tornade d’amour » que les gens lui ont envoyé : « On m’envoie des messages d’encouragements, tout le monde nous soutient, ça fait du bien de voir ça. J’ai toujours dit que la plus belle richesse dans une vie c’est d’être bien entouré dans les situations difficiles. »

La campagne de dons en ligne se trouve au https://fr.gofundme.com/aidez-la-petite-emma