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17 novembre 2018

Mario Durocher à l’aise de revenir dans la LHJMQ

Mario Durocher - Bathurst

©Gracieuseté

Un retour très remarqué que celui de Mario Durocher, derrière un banc d'une équipe de la LHJMQ.

Le nouvel entraîneur-chef du Titan de Bathurst dans la LHJMQ, Mario Durocher, est reparti de Rimouski en fin de soirée vendredi soir encouragé par ce que les siens lui ont montré dans ce revers de 3-0 contre l’Océanic de Rimouski.

« Notre objectif était de réduire le nombre de lancers contre notre gardien, et aussi dans le nombre de lancers de qualité. C’est un objectif que nous avons réussi à atteindre » de commenter le vétéran coach,  certes le plus expérimenté du circuit Courteau.

Analysant rapidement ce match, il convient que le premier but de la rencontre, marqué avec 14 secondes à jouer en fin de première a fait mal. « Le premier goal nous a tués.  Ce but a donné le momentum pour le début de la 2e période et ils (L’Océanic) ont compté immédiatement. Cela a donné confiance au trio d’Alexis Lafrenière et ils en ont scoré un tout de suite sur l’avantage numérique et je pense que la game s’est jouée là pour nous autres. Mais les gars n’ont pas lâché. En 3e période, nous avons eu plus de lancers qu’eux. Je ne connais pas encore tous les gars, mais je pense que dans l’ensemble, il y a quelque chose à construire. »

Bien sûr que Mario Durocher se sentait très à l’aise pour son premier match avec sa nouvelle équipe. Il est un habitué du hockey junior, de la LHJMQ. « Je suis content de revenir, mais pour le reste, c’est un match de hockey. J’ai manqué trois mois, mais je ne me sens pas étranger à cette situation. » Bien sûr que de prendre charge d’une équipe au 17e rang du circuit représente un lourd mandat pour le nouvel entraîneur-chef de la l‘équipe. Mais Mario Durocher a déjà vécu telle situation, ou presque.

« C’est pour ça qu’il faut voir les choses positives. On essaie d’y aller période par période. Il nous manquait peut-être un gars qui pouvait attaquer le filet adverse sur des retours de lancer, quelqu’un qui a le réflexe de lancer et non tenter de faire des passes. Il faut simplifier notre game, parce que défensivement, nous avons bloqué des lancers aujourd’hui. Moins de 30 lancers alloués, cela fait longtemps qu’ils n’ont pas eu ça et cela fait partie des objectifs que je veux amener en partant. De mieux jouer défensivement, accorder moins de buts, moins de chances de marquer. »

Bathurst vs Océanic

©Océanic - FolioPhoto

Jimmy Huntington (23) de l'Océanic est venu près à plusieurs reprises de compléter son truc du chapeau.

Il est vrai que les premiers matchs du Titan permettront à Mario Durocher de découvrir son équipe. « Définitivement. Nous n’avons eu que deux pratiques de sorte qu’il y a des joueurs que je ne connais pas, des joueurs qui jouaient l’an dernier et le seul gars que je connais est Cole Rafuse (18) qui était un de mes choix à Val-d’Or. C’est donc de les connaître et eux de me connaître. On a eu deux pratiques et je pense utile de mettre les gars en forme, de voir au temps de glace. Il y aura beaucoup de choses à faire, il faut construire. Rimouski est une bonne équipe offensive et nous avons réussi à la limiter à seulement 30 lancers. C’est un bon début. »

Mario Durocher est donc de retour dans la division Atlantique, une division qu’il connaît pour y avoir dirigé pendant plusieurs saisons. « Effectivement et la raison pour laquelle je suis revenu à Bathurst est Sylvain Couturier, le directeur général de l’équipe. C’est une personne que j’aime, c’est une bonne personne, une personne qui connaît la game et je sais que je vais avoir du plaisir à travailler avec lui pour construire l’équipe et que l’on va pouvoir échanger. C’est la raison pour laquelle je suis ici. Il a prouvé ses capacités. C’est un exploit que de voir une franchise comme Bathurst de remporter la Coupe Memorial pour un petit marché comme ça. Sylvain a prouvé qu’au niveau hockey, il l’a aussi. Pour moi, c’est un privilège. Bathurst est aussi une belle communauté. Je connais l’endroit, je connais quelques personnes dans l’organisation et je pense que je suis heureux de revenir. »

Il faut dire que Mario Durocher se sent chez lui dans la LHJMQ. « Effectivement. Je suis à l’aise. Ce sont des gars de 16 à 20 ans avec qui je travaille et j’ai du plaisir là-dedans. » Et disons que nous avons tous du plaisir de l’y retrouver…

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