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19 novembre 2018

Nouvelle convention collective chez les Sœurs du Saint-Rosaire de Rimouski

les locaux de la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire.

©Adeline Mantyk - Le Laurentien

La Congrégation des Sœurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire héberge, entre autres, des religieuses en perte d'autonomie.

Les 170 travailleuses et travailleurs de la Congrégation des sœurs de Notre-Dame-du-Saint-Rosaire de Rimouski viennent de voter à l'unanimité pour une entente de principe intervenue avec leur employeur.

 

La présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs des institutions religieuses de Rimouski – CSN, Liette Ross, explique que son objectif était de parvenir rapidement à une entente respectant leurs revendications.

Parmi les gains obtenus par le syndicat figure l'atteinte de la plateforme salariale de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) qui comprend à compter du 18 novembre 2018 une hausse de 0,75 $ l'heure pour la première année de la convention collective, suivi de 0,50 $ l'heure pour chacune des deux années suivantes.

De plus, aux fins de la liste de rappel, l'ancienneté des personnes salariées sera pleinement reconnue, peu importe l'appellation et le statut d'emploi, ce qui selon le syndicat, leur permettra de travailler davantage et ainsi combler plus facilement la semaine de travail. Des améliorations ont aussi été apportées quant au choix des vacances d'été et le nouveau contrat de travail comportera une nouvelle disposition leur donnant accès à la préretraite.

Enfin, les travailleuses et les travailleurs obtiennent une date commune de fin de convention collective avec plusieurs autres établissements ou centres d'hébergement privés de la région dans le but de mieux coordonner leurs négociations collectives avec d'autres. La nouvelle convention collective sera en vigueur jusqu'au 31 mars 2021.

Pour la présidente du Conseil central du Bas-Saint-Laurent (CSN), Nancy Legendre, cette entente représente des gains importants pour les syndiqué-es : « Surtout que la majorité du personnel est constitué de femmes à qui l'on ne reconnaît pas à sa juste valeur leur apport au bien-être des personnes âgées hébergées, en perte d'autonomie ou non. La lutte pour la reconnaissance professionnelle et sociale de ces femmes n'est pas terminée. »

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