Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Communauté

Retour

29 novembre 2018

30 ans à aider les enfants malades à rêver

Lucie D'Astous

©Adeline Mantyk - Le Laurentien

Lucie D'Astous a lancé la subdivision rimouskoise de la Fondation Rêves d'enfants il y a 30 ans.

La Fondation Rêves d’enfants de Rimouski a 30 ans, autant d’années d’implication pour Lucie D’Astous, sa fondatrice, qui a vu défiler 155 enfants atteints d’une maladie menaçant leur vie, qui ont pu voir réaliser leur rêve.

Nick Gagnon est le coordonnateur de la subdivision rimouskoise de la Fondation Rêves d'enfants depuis cinq ans, mais Mme D’Astous continue son implication, qu’elle a débutée après avoir entendu la chanteuse et philanthrope Geraldine Doucet en parler : « J’étais enseignante à l’époque. Cela faisait 10 ans que mon fils était décédé. Elle disait que c’était la plus belle fondation, veiller à ce que jamais les enfants ne partent sans réaliser un de leur rêve. »

Mme D’Astous se souvient précisément du premier rêve qu’elle a réalisé : « C’était un petit bonhomme à Matane, qui avait un sarcome d’Ewing, je ne connaissais pas ces maladies-là, j’ai dû apprendre rapidement. Il voulait avoir une Nintendo, juste ça. On est allé lui porter, il est décédé deux mois plus tard. Et dans son testament, ça m’avait tellement impressionné, il avait donné son Nintendo à son frère. Sa mère avait pris le temps de m’appeler pour me dire ça. »

Avec les familles

Lucie D’Astous n’a pas seulement celle qui s’est occupé du rêve de 155 enfants malades, elle s’est aussi occupée de soutenir les familles, assurant un suivi sur des décennies, jour comme nuit : « On est rentré dans 155 familles comme des étrangers, mais avec l’objectif de les écouter et de faire ce qu’on pouvait pour les aider. On garde contact. Il y a de belles histoires, par exemple celle d'une petite fille de 10 ans, à qui on avait signifié que parce qu’elle avait une leucémie, elle ne pourrait pas avoir d’enfants. Aujourd’hui, elle en a trois. À chaque décès je retourne voir mes familles. »

Les rêves coûtent entre 8000 $ et 10000 $ : « Il y a des cinémas maison, ordinateurs, consoles, des skis, un enfant voulait un cheval, un autre un voyage à Paris pour aller au Louvre, on a envoyé un enfant en safari photo en Afrique. On n’a juste pas le droit de donner des véhicules à moteur. »

Il y a trois ans, 22 rêves ont été demandés. Aujourd’hui, il reste quatre de ces rêves à réaliser. « On est sans subvention, on ne vit que de dons. Nos principales activités de financement sont aujourd’hui la Course des Lutins, le Quilles-o-dons en mars, le tournoi de hockey en juillet. On ramasse environ 50 000 $ par année en moyenne. »

Concert de Noël

Pour continuer à pouvoir aider tous ces enfants, un grand concert « Chantons Noël » sera présenté dimanche dès 14 h à l’église St-Pie X de Rimouski. Le spectacle accueillera les 60 choristes des Voix d’Or, les 40 jeunes du Chœur d’enfants de L’École de musique du Bas-Saint-Laurent, qui entonneront des chansons de Noël populaires et folklorique comme « Dans nos vieilles maisons, La première fois, La marche des rois ».

Les profits de cet événement seront remis à la Fondation Rêves d’enfants et à la Fondation Héritage 2000, qui aide les jeunes entreprises en démarrage depuis 20 ans en leur remettant entre 1500 $ et 3000 $ de soutien, de la Pocatière aux Îles-de-la-Madeleine. La Fondation a soutenu 70 entreprises en investissant près de 150 000 $.

Contribution volontaire sur place. Informations : 418-721-2456.

Lucie D'Astous et Richard Rancourt

©Adeline Mantyk - Le Laurentien

Lucie D'Astous, accompagnée de Richard Rancourt, secrétaire-trésorier de la Fondation Héritage 2000

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média