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09 novembre 2018

La ministre régionale se fait rassurante sur l’avenir du développement maritime

Marie-Ève Proulx

©Gracieuseté

Marie-Ève Proulx

BAS-SAINT-LAURENT. La nouvelle ministre responsable du Bas-Saint-Laurent, Marie-Ève Proulx, s‘est faite plus que rassurante quant à l’avenir de la stratégie maritime, affirmant qu’il s’agit d’une priorité pour la région.

Depuis que les affaires maritimes ont été confiées au ministère des Transports dans le nouveau gouvernement de François Legault, plusieurs acteurs régionaux se sont montrés préoccupés par l’avenir de l’encadrement de la stratégie maritime, qui avait un ministère dédié sous le précédent gouvernement.

Mme Proulx affirme qu’elle s’assurera que le volet innovation et recherche ne se perde pas dans ce transfert : « Le milieu de la recherche est très foisonnant au Bas-Saint-Laurent, notamment avec l’UQAR, il y a aussi beaucoup de tables de concertations sur l’innovation. Tout ce qui est soutien au transfert de connaissances, au transfert commercial avec les universités, recherche, est prioritaire. Au Québec, on est en retard sur d’autres pays, donc pour nous, c’est clair que tout ça sera à mettre de l’avant et aura un impact direct au Bas-Saint-Laurent. »

Quant à l’expertise maritime spécifique à la région, la ministre explique qu’il n’y a aucune inquiétude à se faire : « C’est une grande force que le Bas-Saint-Laurent apporte au Québec, donc pour nous c’est évident qu’on va aller de l’avant avec tous ces projets de recherches et de développement. On se démarque au niveau international, on ne peut pas mettre fin à tout ça maintenant, ce n’est pas du tout l’objectif, au contraire, on veut y travailler. »

Autoroute 20

La ministre explique ne pas avoir encore pu prendre connaissance de tous les détails des dossiers en cours dans la région, mais s’est montrée au fait de plusieurs enjeux régionaux, dont celui du prolongement de l’autoroute 20 entre Trois-Pistoles et Rimouski, sur lequel le Premier ministre François Legault s’était engagé avant les élections. « Il faut effectivement prolonger la 20 pour que ce soit sécuritaire et qu’il y ait des espaces de dépassement », avait-il notamment déclaré.

Mme Proulx indique qu’elle souhaite en premier lieu s’assurer de la faisabilité du projet. « Mon objectif, dans les prochaines semaines, est de rencontrer les acteurs régionaux, voir leurs intérêts. M. Legault s’est engagé, alors ça sera de voir comment on met les étapes l’une après l’autre pour aller de l’avant avec ce projet. »

Développement et décentralisation

Mme Proulx est également ministre responsable du développement régional dans le gouvernement de M. Legault. Elle assure que la vision de son gouvernement en est une de développement pour les régions : « Dans les 15 dernières années, on a vu les régions être saccagées et abandonnées par la coupure de nombreux services. C’était inacceptable, c’est ce qui ça m’a amenée en politique. Je veux reconstruire ce lien de confiance entre l’État et les régions, redonner les moyens aux régions de se développer. »

Elle indique qu’elle souhaite travailler à partir des besoins des milieux et qu’elle a déjà pu rencontrer le maire de Rimouski (Marc Parent) et échanger avec l’administration de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) : « On ne peut pas faire de développement de manière déconnectée et arriver avec nos gros sabots dans les régions. L’idée est de travailler avec les forces en présence. »

Dans une volonté de décentralisation des services, la ministre compte également tout faire pour que la faculté de médecine de l’université Laval puisse se mettre en place à Rimouski : « J’ai cette préoccupation d’avoir des services de proximité les plus près des gens possibles. Il est clair qu’on va suivre tout ça de près. »

Responsable de trois régions

Quant au vaste territoire dont elle est responsable, Mme Proulx se dit heureuse de partager la responsabilité de trois régions, Bas-Saint-Laurent, Gaspésie/Îles-de-la-Madeleine et Chaudière-Appalaches, avec lesquelles des interactions pourront être développées, selon elle : « On va pouvoir travailler de manière plus horizontale ensemble, puisque ces trois régions partagent des enjeux communs, au niveau de la main-d’œuvre, du développement, de l’occupation du territoire, entre autres choses. »

Elle ajoute que son objectif est de rencontrer les médias avant Noël lorsqu'elle aura établi ses priorités et rencontré les acteurs régionaux. La session parlementaire intensive débutera le 27 novembre pour s’achever le 7 décembre en raison du congé des Fêtes, et reprendre en février 2019, selon le calendrier.

Commentaires

9 novembre 2018

Philippe

Ouin ! Trois régions ensembles c'est un pays en sois. Juste pour Rimouski la liste est longue. Ce n'est pas compliqué nous sommes les parents pauvres en développement économique. Nous n'avons en infrastructure pouvant attirer des industries. Pas de port, pas d'autoroute, pas d'alimentation en gaz naturel. Rien et nos élus dorme. C'est quant la dernière fois que vous avez entendu parler d'économie, de projets majeurs, d'investissements, de vision à la ville de Rimouski, à la Soper ou tout autre organisme ? Jamais ! Ils sont tous assis et regardent ce que les autres régions font.

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