19 décembre 2018

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©Adeline Mantyk - Le Laurentien

L’Île Saint-Barnabé est ouverte aux excursions de juin à octobre.

Le maire explique qu’une étude sur la capacité d’accueil sera effectuée en 2019 : « On est en train d’étudier si on pourrait recevoir plus de personnes sur l’île. C’est un écosystème bien particulier, il y a des zones plus sensibles que d’autres, on doit les évaluer et déterminer le seuil maximum de visiteurs faisant en sorte que l’intégrité de l’île n’est pas menacée. »

M. Parent ajoute que lorsque la capacité d’accueil sera déterminée, si celle-ci est plus grande, le concept d'opérations pourrait être modifié pour pouvoir amener davantage de personnes sur l’ile à bord d’une seule embarcation :« Pour le moment, c’est le statu quo sur le mode d’opération du bateau, on n’a pas encore les éléments à notre disposition pour dire qu’on augmente sa capacité d’accueil. »

Le directeur de la Société de promotion économique de Rimouski (SOPER), organisme qui gère les excursions et l’entretien de l’île, Martin Beaulieu, explique que le bateau servant aux excursions compte 12 places, limitant le nombre de personnes sur l’île par jour : « Les gens ne veulent pas non plus débarquer là avec un bateau de croisière de 300 personnes, il y a un côté sauvage à préserver. On recherche un équilibre optimal pour un développement durable financier, social et écologique. Il faut aussi trouver une façon pour que ce soit abordable pour les Rimouskois. »

La Ville a d’ailleurs déboursé 32 312,04 $ en subvention pour couvrir des dépenses liées aux activités d'investissements sur l’île en 2018. « Le Conseil a donné son autorisation à la SOPER pour faire l’acquisition de pontons additionnels pour permettre à quelques plaisanciers ou kayakistes d'accoster », indique M. Parent.

Un site important

En 2018, l’Île a enregistré un déficit d’opérations de 22 686 $, compensé par une subvention de la Ville autorisée par le Conseil municipal le 19 novembre. Le maire explique qu’offrir des activités à ses citoyens fait partie de la mission d’une ville : « Il n’y a pas de différence entre l’île et le Colisée, le parc Beauséjour, où les glissades sont aussi déficitaires par exemple. Ça fait partie du rôle d’une ville de fournir des installations pour le bien-être de sa population, pour les gens qui visitent la région et peuvent bénéficier de diverses activités. »

Il ajoute que l’’île reste toutefois un site important pour Rimouski : « Bon an mal an, ce sont environ 3 000 personnes qui s’y rendent. L’île possède un cachet et de l’histoire, une collection qui résume l’existence de l’ermite Toussaint Cartier. C’est assez extraordinaire, quand on est sur l’île, d’un côté on a l’impression d’être perdu dans l’océan et 500 mètres plus loin, on est face à la ville. »