Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Économie

Retour

21 décembre 2018

Raisons de travailler chez les 60 ans et plus, septembre 2017 à août 2018

Aregnt canadien

©Archives

« La liberté à 55 ans » est de moins en moins une réalité pour les Canadiens, alors que de plus en plus de Canadiens travaillent passé leur cinquantaine.

Au cours des 20 dernières années, ce phénomène s’est traduit par une augmentation de l’âge moyen de la retraite. Selon l’Enquête sur la population active (EPA), les travailleurs en 2017 prenaient leur retraite à 64 ans environ, soit près de trois ans plus tard qu’à la fin des années 1990.

 Le taux d’activité chez les personnes âgées de 60 ans et plus a presque doublé au cours des 20 dernières années, passant de 14 % en 1997 à 26 % en 2017, ce qui coïncide avec la hausse de l’âge de la retraite. Une tendance à la hausse de la participation au marché du travail au sein de la population plus âgée a aussi été observée aux États-Unis.

Faits saillants

  • Près d’un tiers des personnes de 60 ans et plus ont travaillé ou souhaitaient travailler durant l’année précédente. Parmi ceux-ci, plus de 80 % avait le travail comme activité principale, environ 10 % avait travaillé à un moment ou à un autre au cours de la période et moins de 10 % n’avait pas travaillé, mais souhaitait travailler.
  • La moitié des personnes plus âgées qui ont travaillé ou souhaitaient travaillé au cours de l’année précédente l’a fait par nécessité, et la proportion était semblable entre les hommes et les femmes.
  • Moins de 5 % de ceux s’étant décrits comme retraités ont travaillé à un moment ou à un autre de l’année précédente.

Dans l'ensemble, près du tiers (31 %) des personnes de 60 ans et plus ont travaillé ou souhaitaient travailler à un moment ou à un autre au cours de l'année précédant septembre 2018, et la moitié (49 %) d'entre elles ont travaillé ou voulaient travailler par nécessité. Cette proportion était semblable chez les hommes et les femmes.

La proportion des personnes de 60 ans et plus qui travaillaient ou souhaitaient travailler par nécessité diminuait cependant avec l'âge. Bien que la majorité (59 %) des personnes au début de la soixantaine qui travaillaient ou voulaient travailler le faisaient par nécessité, cette proportion diminuait pour s'établir environ au quart (28 %) chez les personnes âgées de 70 ans et plus.

Le niveau de scolarité influençait également dans quelle mesure les Canadiens plus âgés choisissaient de travailler ou travaillaient par nécessité. Chez les personnes de 60 ans et plus, celles qui étaient très scolarisées étaient plus susceptibles de travailler par choix que leurs homologues dont le niveau de scolarité était plus faible.

Plus de la moitié (55 %) des Canadiens plus âgés titulaires tout au plus d'un diplôme d'études secondaires et dont le travail était l'activité principale travaillaient par nécessité, comparativement à 44 % des personnes plus âgées qui étaient titulaires d'un baccalauréat ou d'un diplôme de niveau supérieur.

*  Source : Statistique Canada

-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-

Endettement des entreprises
Est-il vraiment souhaitable qu’il diminue?

L’endettement des entreprises apparaît élevé dans certains pays. Cela peut alimenter des craintes relativement à l’évolution future de la croissance économique. Des hausses de taux d’intérêt demeurent au menu et la rentabilité des entreprises pourrait diminuer en raison des coûts liés à la dette. Cela dit, en dépit des niveaux élevés de dettes, d’autres indicateurs donnent un portrait moins inquiétant. Par ailleurs, il est peut-être préférable de prendre le problème de l’endettement dans son ensemble. L’apport des gouvernements à l’endettement total a été plus important que celui des entreprises au cours des dix dernières années dans les pays avancés.

-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-

Les craintes des investisseurs et la baisse des taux obligataires semblent exagérées

  • Les doutes grandissants sur la santé de l’économie mondiale ont fait lourdement chuter les taux obligataires au cours des dernières semaines.
  • Les indices de confiance et les indicateurs avancés américains ne cadrent aucunement avec un fort ralentissement économique. Il faut ainsi s’attendre à ce que la Réserve fédérale (Fed) augmente à nouveau ses taux directeurs le 19 décembre et qu’elle maintienne un discours positif signalant la poursuite du resserrement monétaire. Alors que le taux des fonds fédéraux commence à s’approcher d’une zone de neutralité, la Fed pourrait toutefois confirmer que les hausses de taux seront moins automatiques et plus dépendantes de la conjoncture.
  • L’année 2018 se conclura vraisemblablement sur fond d’inquiétude, mais on s’attend à ce que les marchés prennent acte d’une économie américaine en bonne santé et de l’offre importante d’obligations. Les taux de plus long terme devraient ainsi reprendre le chemin de la hausse.
  • Au Canada, les vents contraires forcent la Banque du Canada à ralentir le rythme de la normalisation monétaire. Celle-ci devrait néanmoins pouvoir décréter deux hausses durant l’année, une fois la poussière dissipée.

-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-

Canada : le taux d’endettement des ménages augmente encore

Selon Statistique Canada, le ratio de la dette des ménages contractée sur le marché du crédit par rapport à leur revenu disponible est passé de 173,18 % au deuxième trimestre à 173,80 % au troisième trimestre. À la lumière des résultats de ce matin, la vigilance concernant l’endettement élevé des ménages demeure de mise. Cela devrait inciter la Banque du Canada à poursuivre la remontée des taux d’intérêt directeurs vers un niveau neutre jugé moins expansionniste.

-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-

États-Unis : bon début des achats des Fêtes

Les ventes au détail ont augmenté de 0,2 % en novembre après un gain de 1,1 % en octobre. Excluant les autos et l’essence, les ventes ont progressé de 0,5 %, après un gain de 0,7 % en octobre. La production industrielle a progressé de 0,6 % en novembre après une diminution de 0,2 % en octobre. La bonne progression des ventes au détail suggère que les craintes de dérapage de l’économie américaine à très court terme sont surfaites. Pour les dirigeants de la Réserve fédérale, les données publiées aujourd’hui sont surtout des arguments pour poursuivre le resserrement monétaire.

-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-

Les craintes concernant les économies européennes et chinoise s’amplifient

  • États-Unis : bon début des achats des Fêtes.
  • États-Unis : la baisse des prix de l’essence amène une stagnation de l’indice des prix à la consommation.
  • États-Unis : la hausse de la production d’énergie permet à la production industrielle de progresser en novembre.
  • Canada : le taux d’endettement des ménages augmente encore.
  • Canada : le nombre de mises en chantier remonte de nouveau.
  • Canada : baisse étonnante du taux d’utilisation de la capacité industrielle à l’été.
  • Les Bourses canadiennes et américaines ont été volatiles.
  • Les taux obligataires reprennent du terrain.
  • D’importants gains pour le dollar américain.

-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média