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23 décembre 2018

Mont-Joli engagée dans des discussions avec Normandin

Une clause de non-concurrence fait l'objet des pourparlers

Normandin Mont-Joli

©Jean-Philippe Langlais - Le Laurentien

À son implantation au carrefour giratoire, le restaurant Normandin de Mont-Joli avait obtenu auprès de la Ville une clause de non-concurrence. Les détails de la clause nécessitent des éclaircissements selon le maire de Mont-Joli, Martin Soucy.

L'Avantage a appris que la Ville de Mont-Joli est engagée dans des discussions avec le Groupe Normandin dans le but de voir plus clair dans l’avenir du développement du carrefour giratoire.

Le Normandin était le premier restaurant à s’implanter au carrefour giratoire de Mont-Joli, il y a une dizaine d’années. À ce moment, Normandin avait inclus, dans une entente avec la Ville, une clause de non-concurrence dans ce secteur. Récemment, la Municipalité a entamé des pourparlers avec l’entreprise dans le but de clarifier l’interprétation de cette clause. Après avoir produit des avis juridiques, les deux parties se sont engagées dans un dialogue.

Le maire se réjouit jusqu’ici de la teneur des pourparlers avec le Groupe Normandin. « Ça va extrêmement bien et c’est positif. On est vraiment en bons termes. Il n’y a pas de litige juridique présentement et je ne crois pas qu’il y en aura », insiste Martin Soucy.

M. Soucy dit avoir pris l’initiative d’entreprendre les discussions avec le Groupe Normandin, considérant le fait qu’un hôtel ouvrira bientôt dans le secteur, que Ma Cabane en Gaspésie est appelée à prendre de l’expansion et que d’autres restaurants (Tim Hortons et Momento) se trouvent à proximité. Il reste deux terrains vacants dans le secteur du carrefour giratoire. Avant de les vendre à quiconque, le maire veut s’assurer que tout soit conforme.

« L’intention de la Ville est de respecter ses ententes avec ses partenaires d’affaires et faire en sorte que les futurs partenaires soient aussi avisés des conditions. On veut s’assurer de développer le carrefour giratoire dans les règles de l’art et des ententes antérieures », souligne M. Soucy, qui s’attend à un dénouement rapide du dossier.

Le maire précise que les détails de l’entente liant la Ville au Groupe Normandin sont confidentiels et que les deux parties n’ont pas l’intention de négocier sur la place publique.

Projets en cours

Selon des informations obtenues, la clause de non-concurrence qui touche cette zone commerciale se limiterait aux chaînes pratiquant le même type de restauration que Normandin. Cela expliquerait la présence d’autres types de restaurants dans le même secteur.

De son côté, le propriétaire de Ma Cabane en Gaspésie, Gino Ouellet, garde le cap sur son projet d’agrandissement qui avoisine les 500 000 $. Le bâtiment comprendra 80 places. La clientèle aura accès à une formule de restauration rapide et de style buffet.

« Pour nous, ça ne change rien. Nous sommes en toute légalité. Avant d’avoir acheté ici, on a fait étudier la clause par un avocat et nous la respectons. C’est à la Ville et Normandin de régler ce dossier », mentionne Gino Ouellet.

Les travaux d’agrandissement de Ma Cabane en Gaspésie doivent débuter en mai. À terme, le bâtiment aura une superficie de 2 400 pieds carrés, dont la moitié sera consacrée à l’embouteillage et à la transformation de produits.

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