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03 décembre 2018

Les conservateurs courtisent les Bas-Laurentiens

Alupa Clarke

©Jean-Philippe Langlais - Le Laurentien

Le député conservateur de Beauport-Limoilou, Alupa Clarke.

POLITIQUE FÉDÉRALE. Quelques mois après une première tournée dans la région, le député conservateur de Beauport-Limoilou, Alupa Clarke, va à nouveau à la rencontre des Bas-Laurentiens afin de connaître leurs préoccupations en vue des prochaines élections fédérales prévues à l’automne 2019.

M. Clarke avait rencontré, en février, des entrepreneurs et élus de la région lors d’une première visite. Cette fois, il entend prendre le pouls des entrepreneurs relativement à la nouvelle entente commerciale de l’Accord États-Unis – Mexique – Canada, en plus de cerner les enjeux régionaux, autant économiques que sociaux. Cotton Industries était au nombre des entreprises visitées lundi et mardi. Des rencontres avec la direction de l’Aéroport régional de Mont-Joli et la Société de promotion économique de Rimouski figuraient aussi sur l’itinéraire du député.

La question des réformes fiscales a notamment fait l’objet de discussions. La proposition des conservateurs sur le rapport d’impôt unique a été bien accueillie, selon Alupa Clarke. De plus, le député n’a pas manqué de dénoncer les budgets déficitaires du gouvernement libéral, la brèche dans la gestion de l’offre et le manque d’investissement dans les infrastructures.

« Sur les 180 G$ qui devaient être investis en infrastructures, seulement 9 G$ sont sortis. Imaginez-vous, 9 G$ sur trois ans. Ça veut dire qu’en 2015-2016, lorsque le déficit était de 30 G$, il y a 3 G$ qui sont allés en infrastructures, alors que le déficit devait juste aller pour les infrastructures », soutient Alupa Clarke.

Bientôt les élections

Le Parti conservateur met la table pour les prochaines élections, en préparant sa plateforme électorale. La formation politique promet déjà des baisses d’impôt et un équilibre budgétaire en deux ans. Sa plateforme sera inspirée de la tournée À l’écoute des Québécois. Par sa visite dans la région, Alupa Clarke souhaite prendre connaissance des préoccupations des entreprises, décideurs et citoyens d’ici les élections. Déjà, le parachèvement de l’autoroute 20 fait partie des enjeux identifiés par le député.

« Notre engagement, c’est de ne jamais dire non d’emblée à un projet d’infrastructures. Avec le gouvernement Harper, on avait un projet d’infrastructures de relance économique de 80 G$. Chaque fois que les provinces venaient à nous en voulant mettre 30 % ou 40 % du montant, on a toujours contribué », indique M. Clarke.

Si Rimouski-Neigette – Témiscouata – Les Basques n’est pas reconnue comme une circonscription traditionnellement conservatrice, Alupa Clarke croit aux chances de sa formation politique et prévient qu’un vote pour le Nouveau Parti démocratique (NPD) se traduira nécessairement par un appui envers les libéraux. « Guy Caron fait un bon travail parlementaire, mais essentiellement, son parti ne va nulle part et n’ira pas au pouvoir. Voter pour le NPD, c’est voter pour Justin Trudeau. »

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