30 décembre 2018

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©Facebook - Comité de parents - CS des Phares

Trois membres du comité de pilotage du Lab-école, Marie-Hélène Gagné, directrice de la future école, Simon Bouchard, délégué au comité de parents et Gaston Rioux.

Le président de la CS, Gaston Rioux, précise que le concours se prolongera jusqu’au mois de juin et que la construction de  la nouvelle « école de demain » est prévue pour l’automne : « À partir des plans du gagnant, choisi par un jury, on ira en appel d’offres pour la construction. Il faut compter près de deux ans pour la construction et l’installation. On prévoit une ouverture pour septembre 2021. » 

M. Rioux ajoute que la CS a commencé l’élaboration du projet à la vitesse grand V depuis septembre : « On a eu l’annonce en juin, on a lancé un premier sondage dès septembre et on a formé un comité d’une vingtaine de personnes, entre autres, professeurs d’éducation physique, responsables en services de garde, parents, représentants de la Ville et de la santé et la directrice de la future école, Marie-Hélène Gagné. Nous avons brassé des idées pour penser l’école de nos rêves. Les têtes dirigeantes du Lab-École devraient venir présenter le projet à la population fin janvier. » 

Depuis 1980

La dernière école construite à Rimouski remonte à 1980, il s’agissait de la Rose-des-Vents à Pointe-au-Père. La nouvelle école sera construite sur un terrain cédé à la CS par la Ville de Rimouski dans le district Saint-Pie-X. Elle comprendra 18 classes de niveau primaire et trois de niveau préscolaire et permettra d’accueillir entre 300 et 350 élèves. Depuis plusieurs années, l’école du Grand-Pavois connaissait une augmentation importante de ses élèves, forçant la mise en place de locaux modulaires pour loger les nouveaux élèves. 

La construction de la nouvelle école rimouskoise figure parmi les sept projets retenus dans le cadre du Lab-École annoncés en juin par le ministère, et bénéficiera d’un appui financier de 17,9 M$. L’environnement du Lab-école doit favoriser la persévérance scolaire et l’adoption de saines habitudes de vie. Il s’agit d’un modèle novateur pour la création d'écoles modernes fondé par trois personnalités, le chef Ricardo Larrivée, l’athlète Pierre Lavoie et l’architecte Pierre Thibault. 

En 2019 

Le président indique que les écoles de la CS devront cette année se fixer des cibles en termes de réussite scolaire, dans le cadre du Plan d’engagement vers la réussite (PEVR) : « Le taux de réussite est ciblé à 90 % pour 2030. Présentement, on est plus proche de 80 %. Chaque école doit se positionner avec des cibles intermédiaires jusqu’en 2021. » La CS lancera également cette année une Politique de consultation élargie et poursuivra ses efforts pour maintenir un équilibre budgétaire.

Le président se dit également inquiet de l’avenir des CS dans le nouveau gouvernement Legault, qui a présenté avant les Fêtes un projet de loi sur l’imposition d’un taux de taxe scolaire unique au Québec, entrainant une diminution des revenus dans certaines CS. « Le gouvernement va sans doute se rendre compte qu’on a besoin des CS, entre autres pour la répartition équitable des ressources, surtout dans un milieu comme celui de notre CS, où il y a un grand milieu, Rimouski, et beaucoup de petits milieux autour avec des réalités différentes. On a des craintes, car quand on joue dans les structures, on ne s’occupe pas du succès des enfants. On ne voit pas d’avantage à tout changer et revenir en arrière. »

Frais scolaires

La CS va surveiller de près le projet de loi sur la gratuité scolaire promis par le gouvernement en 2019 : « La fédération des CS et l’Association des direction générales vont faire des recommandations pour modifier la Loi sur l’instruction publique », explique M. Rioux.

La CS des Phares doit en effet débourser un montant de 1,5 M$ en 2019, à la suite d’un recours collectif sur les frais que les écoles peuvent facturer aux parents, en vertu de cette Loi. « C’est de l’argent que nous n’utiliserons pas ailleurs. C’est arrivé car la Loi était très floue, et à cause des compressions qu’on subit depuis près de 10 ans. » L’entente prévoit que les 68 commissions scolaires visées paieront aux parents des indemnités nettes de 24,09 $ par élève par année scolaire de fréquentation de 2010 à 2018. « C’est une entente globale au niveau de la province qu’on a dû respecter, mais probablement que ça aurait été moins de 24 $ par jeune ici. »