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04 décembre 2018

La hausse du prix des aliments suscite de vives inquiétudes

Le marché public de Joliette a commencé le 2 juin 2018 et se terminera le 13 octobre 2018 pour sa quatrième édition.

©Photo L'Action - Archives - Le Laurentien

Les fruits et légumes seront notamment touchés par une hausse de prix en 2019.

ÉCONOMIE. L’augmentation prévue de 3,5 % de la facture d’épicerie pour l’année 2019 préoccupe l’Association coopérative d’économie familiale (ACEF) Rimouski-Neigette et Mitis.

Selon le 9e Rapport canadien sur les prix alimentaires à la consommation, une famille moyenne de quatre personnes devra débourser 211 $ plus pour se nourrir, en 2019. Les fruits et légumes, ainsi que les œufs et les produits céréaliers seront les plus touchés, tandis que la viande et le poisson verront leur coût diminuer. L’ACEF manifeste des inquiétudes face à ces projections.

« Arrive un temps où, malheureusement, notre science est de plus en plus impuissante à établir un budget équilibré, surtout avec les personnes à faible revenu, qui doivent souvent choisir entre se nourrir suffisamment ou se nourrir sainement », déplore la directrice de l’ACEF Rimouski-Neigette et Mitis, Chantal Lapointe.

Cette hausse anticipée du panier d’épicerie touche plus durement les personnes vivant seules, selon l’ACEF. « Le loyer, un poste budgétaire très couteux, doit être assumé par une seule personne et c’est souvent en alimentation qu’elle peut couper pour pouvoir habiter dans un logement décent », ajoute Mme Lapointe.

Pistes de solution

L’ACEF Rimouski-Neigette et Mitis propose différentes stratégies afin d’amoindrir l’impact de la hausse du prix des aliments. L’organisme précise que les bons vieux trucs, qui consistent à vérifier les circulaires, cuisiner davantage et manger à la maison le plus souvent possible, fonctionnent toujours. L’Association ajoute que l’équilibre budgétaire, incluant une saine alimentation, ne peut être atteint que par une hausse de revenus.

L’ACEF plaide ainsi en faveur de l’augmentation du salaire minimum et des barèmes de l’aide de dernier recours. « Dans une société moderne et juste, il est inacceptable que des personnes n’aient pas les revenus adéquats pour se nourrir selon les recommandations de la science actuelle en matière d’alimentation », estime Chantal Lapointe.

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