Bonjour Monsieur

J’ai reçu récemment l’invitation à participer comme jadis au financement des obligations de notre fabrique via le programme de capitation, ce à quoi j’ai toujours répondu favorablement.

Je regrette de vous informer, malgré tout mon respect envers le dévouement de nombreux bénévoles, que je mets un terme à ma fidèle dévotion remontant aux premiers émoluments reçus dans ma vie professionnelle.

Incidemment, le gros bon sens et la gestion « bon père de famille » me conseillent d’éviter toute participation à la bêtise administrative qu’est devenu notre fabrique, remorquée par la déroute de cette autre organisation prétendant nous guider, et devant laquelle notre fabrique s’est applaventrie pour ne devenir qu’une entité fantoche.

Je donnerai quelques exemples sans remettre en question votre intégrité ou votre bonne foi. Vous n’êtes pas en cause dans les cas soulevés -pas plus que je ne vous connais-, ne me référant qu’aux formes, apparences et informations tirées de vos documents officiels.

Nomination

-Au premier chef, votre nouvelle nomination, dont la légitimité s’il en est, issue d’un coup de force suzerain, mal avisé et vengeur, s’inscrivant dans la continuité de plusieurs autres dérapages encourus en 2017, dans la même forme perpétuant l’empoisonnement d’une saine administration de notre fabrique;

-Une nomination à priori questionnable, qu’une élémentaire prudence aurait dû vous inciter au renoncement, à la lumière de vos accomplissements précédents dans la fonction et en lien probablement au refus des paroissiens à vous accorder leur confiance à nouveau comme marguiller le 3 décembre dernier. Une décision en porte-à-faux des dispositions provenant de l’archidiocèse, démontrant l’irrespect envers ses propres écrits et la trahison délibérée des marguillers;

Tripotage

-Éléments auxquels s’ajoute le « tripotage » de procès-verbaux afin de rendre nulles les élections des marguillers Lechasseur (Jean-Maurice) et Lepage (Victor), notamment. On a notamment soustrait deux pages au registre des procès-verbaux lorsque le vent de folie soufflant sur la curie s’est quelque peu apaisé ;

-Les tergiversations et le traitement mesquin accordé à monsieur Lechasseur, un fidèle dévoué du giron de l’église, lui imputant un conflit d’intérêt le rendant inhabile dans ses fonctions de marguiller du fait qu’il tenait des cérémonies funéraires rémunérées par la Fabrique. Pourtant cette situation est monnaie courante dans d’autres fabriques du diocèse et autorisée par l’évêque depuis belle lurette;

-La méfiance envers des marguillers dûment élus en 2016 ayant osé penser différemment, concernant certaines orientations diocésaines en les étiquetant de « menaçants ».

Panique

-La panique, le mépris et la bêtise des « autorités diocésaines » manifestement en réaction au sevrage d’autoritarisme que la société moderne leur impose, plaçant leur confiance envers les hommes de paille qu’elles désignent au détriment des volontés d’une saine démocratie.

-La chape d’opacité sectaire dont on souhaite revêtir l’information relative aux décisions de l’assemblée de fabrique St-Germain, refusée aux médias d’une part et par l’imposition de frais exagérés de consultation des documents officiels d’autre part;

-L’infantilisation des marguillers concrétisée par la présence d’un observateur désigné lors de toutes les rencontres officielles de l’assemblée de fabrique, situation exclusive à notre fabrique, afin d’y assurer la bonne marche administrative… telle que décrite dans la présente.

Fierté

Si jamais votre fierté vous invitait davantage que la raison envers ce mandat, usurpé d’une part et sous la contrainte d’une soumission attendue de vos commanditaires, je demeure disposé à effectuer un dernier don, un don dédié, lequel permettrait à la Fabrique Saint-Germain d’effectuer l’achat du volume « Exercer la saine gestion », de l’auteur Bernard Brault. Cette « bible » pourrait contribuer à sortir des ornières et/ou de la grande noirceur, ces grands esprits misant sur vous, une oeuvre remplie d’enseignements pouvant les inviter à s’extirper les sabots du bénitier.

Saisi de cette information et convaincu que la turpitude ecclésiastique continuera de briller de ses pleins feux, nourrissant la pagaille plutôt que d’investir dans une crédibilité à refaire, mon argent seront désormais dirigés envers les « sans voix », ceux qui ont faim notamment et autres laisser pour compte de mon environnement, délaissant ceux qui en discourent dans leur palais.

Recevez mes salutations distinguées.

Jean Claude Roy, paroissien

rue du Bosquet, Rimouski. QC