22 août 2018

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Le tourisme est en vogue dans La Mitis.

TOURISME. La Ville de Mont-Joli accueille positivement la suggestion d’un citoyen, à l’effet d’envisager la construction d’un camping municipal ou d'appuyer une initiative privée.

« On parle beaucoup de tourisme ces temps-ci et de comment on pourrait faire pour les garder plus que 24 heures. Je remarque que dans certains villages, il y a de belles haltes routières et même des terrains de camping. Cela m’interpelle en raison d’un événement récent. J’ai rencontré dernièrement, à Sainte-Flavie, une touriste qui me disait avoir remarqué qu’il fait plus chaud à Mont-Joli, de trois ou quatre degrés. Elle me dit : « Pourquoi vous n’avez pas un terrain de camping à Mont-Joli? On aimerait bien y aller, par exemple pour visiter les Murmures de la Ville. Je trouve que c’est une bonne idée et j’ai des idées d’emplacement, comme à gauche du centre d’achats ou à Saint-Joseph-de-Lepage. Les terrains de camping se multiplient et on devrait y penser nous aussi », a commenté Gaétan Morissette.

La Ville pourrait lancer et gérer un camping municipal mais aussi encourager une entreprise privée à en réaliser un. « C’est sûr qu’il faut s’intéresser davantage aux activités récréotouristiques. Au conseil des maires, on parle de différents projets. Est-ce que Sainte-Luce, Saint-Joseph ou Mont-Joli devraient se doter d’un camping? Ce sont des choix importants à faire et ça coûte des sous. N’oublions pas qu’un camping, c’est comme une ville miniature. Cela nécessite beaucoup d’infrastructures. Cependant, on appuierait certainement un projet privé, mais de là à lancer un projet de camping municipal, c’est une autre histoire », mentionne le maire, Martin Soucy.

La Ville de Mont-Joli est propriétaire de terrains en bordure de la rivière, le long de ses limites avec Saint-Joseph-de-Lepage.

Course de chevaux

Parlant de récréotouristique, la Ville de Mont-Joli donne son appui au Circuit de courses de chevaux sous harnais à la Ferme 4G, aux limites de Saint-Joseph-de-Lepage, pour deux à quatre événements l’an prochain.

« On nous demande notre soutien afin de continuer à présenter des activités et des courses de chevaux. C’est le même type de courses « trot et amble » qu’on voyait jadis à Blue Bonnet, à Montréal. Nous les encourageons dans leurs démarches auprès de la Commission de protection du territoire agricole (CPTA) », précise M. Soucy.