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10 septembre 2018

Le Carrousel international du film de Rimouski lance un cri d’alarme

Adam Pajot-Gendron

©Archives - Le Laurentien

Le président du conseil d'administration du Carrousel, Adam Pajot-Gendron

Le Carrousel international du film de Rimouski débute sous peu, mais une épée de Damoclès est suspendue au-dessus de la tête de l’organisme à but non lucratif, qui verra sa clientèle scolaire amputée de près de 60 %, si la tendance se maintient.

Le Carrousel a accueilli, en 2017, 4 031 élèves en marge de son Festival pendant sa semaine scolaire. Cette année, le président de l’organisme, Adam Pajot-Gendron, explique que celui-ci a reçu les confirmations de seulement 1 500 élèves.

Le président s’inquiète des répercussions qu’une baisse de la clientèle scolaire pourrait avoir : « Tout est incertain. À pareille date, on devrait en avoir déjà 4 000. Ça ne veut pas dire qu’ils ne confirmeront pas, mais c’est inquiétant. Il y a eu des recours collectifs auprès des commissions scolaires du Québec, les parents ne souhaitaient plus payer de frais pour les sorties, et les CS ne savent pas encore quel budget elles auront ni s’il faudra qu’elles remboursent ces frais, qui risquent de se chiffrer à des millions de $. Comme on est un des premiers événements de l’année, on en fait les frais. C'est un cri d'alarme. »

Un appel aux enseignants

Le Carrousel reçoit en tout 11 000 visiteurs, en incluant le grand public pendant le festival. Sa clientèle scolaire compte donc pour près de 40 % de sa fréquentation. « On va essayer de compenser avec les activités post-festival, mais dans un premier temps, on lance un appel aux enseignants. On veut leur dire qu’on a encore nos projections scolaires cette année. S’ils manquent d’argent, il existe des programmes de subventions aux classes et aux enseignants, ils peuvent s’informer auprès de Culture Bas-Saint-Laurent », explique la coordonnatrice à l’éducation du Carrousel, Vicky Morin-Ouellet.

Cette baisse de la clientèle scolaire, si elle se confirme, nuit principalement à la mission première de l’organisme, puisque selon Mme Morin-Ouellet, les sommes demandées aux écoles pour les projections sont faibles : « Les écoles et les activités qu’on leur offre sont la raison d'être du Carrousel, c’est la jeunesse, l’enfance, l’éducation à la culture. C’est déplorable de voir que certains élèves ou étudiants n’auront pas accès à cette culture. Ça nuit à notre mission de propager un cinéma de qualité à des jeunes qui n’en ont pas forcément accès. On sait que dès 4 ans, on peut commencer à comprendre ce qui se passe dans un film, ça permet de développer la chronologie chez les enfants, leur compréhension du monde. »

Le 36e Carrousel international du film de Rimouski battra son plein du 30 septembre au 7 octobre. Toute la programmation a été dévoilée aujourd’hui et se trouve en ligne. Il est possible de se prémunir de différents passeports et forfaits en prévente.

Plus de détails sur la programmation demain.

Vicky Morin-Ouellet

©Adeline Mantyk - Le Laurentien

La coordonnatrice à l’éducation du Carrousel, Vicky Morin-Ouellet.

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