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Retour12 septembre 2018
Nancy Levesque vise une accessibilité accrue aux soins de santé
©Adeline Mantyk - Le Laurentien
Nancy Levesque
La candidate pour la Coalition Avenir Québec (CAQ) à Rimouski, Nancy Levesque, s’engage à ce que les patients malades puissent consulter un médecin ou une infirmière en moins de 36 heures en soins de première ligne.
La candidate, qui vise une accessibilité pour tous à un médecin de famille, explique que plusieurs variables sont à revoir pour atteindre cette efficacité accrue : « Par exemple, dans les groupes de médecine familiale (GMF), il y a une prise en charge qui peut être effectuée par des infirmières, avant celle du médecin. » Elle ajoute que selon une enquête publiée par le Commissaire à la santé et au bien-être, 59 % des Québécois sont incapables de voir un médecin ou une infirmière le jour où ils en ont besoin et le lendemain.
La candidate a ciblé d’autres enjeux, pour, dit-elle, « rétablir l’influence politique dans Rimouski » en assurant son développement économique. Mme Levesque estime qu’il faut mieux cibler les immigrants pour assurer leur rétention : « On a des devoirs à faire pour la MRC et pour la région. Il faut commencer par une évaluation des besoins pour avoir les vraies données, en collaboration avec plusieurs partenaires économiques, dont les institutions. Si on veut être capable de les retenir, il faut que les personnes immigrantes se sentent à leur place chez nous. »
Concernant l’autoroute 20, Mme Levesque s’engage à replacer son prolongement dans le Plan québécois des infrastructures dès la première année de mandat : « Il faut également avoir une vision plus globale des infrastructures de transport, maritimes, aériennes, et ferroviaires. La 20 doit s’inscrire dans un concept logique de développement pour l’ensemble du territoire bas-laurentien et gaspésien. »
Mieux structurer les commissions scolaires
Mme Levesque compte réduire la taxe scolaire de 666 $ à 269 $ : « Nous voulons uniformiser cette taxe à la grandeur du Québec, pour redonner cet argent aux portefeuilles des parents, et des citoyens. »
Sans parler d’abolition des commissions scolaires (CS), la candidate a évoqué une restructuration de celles-ci : « Les CS sont une structure lourde, et parfois il est difficile d’obtenir des services. Il est nécessaire de faire descendre les services vers les enfants qui sont assis sur les chaises des écoles et qui en ont besoin en plaçant les investissements où on en a besoin. »
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