Une église bondée pour les funérailles du grand bâtisseur Gonzague Drapeau

Au cours de cette cérémonie, célébrée par André Drapeau (cousin de M. Drapeau) et concélébrée par les abbés Jacques Côté et André Daris, on pouvait voir des parents, amis, confrères de travail, collaborateurs et quelques hommes politiques venus rendre un dernier hommage à cet homme dont on a dit qu’il était fidèle à lui-même, qu’il était un développeur avec le sens des affaires, un homme ouvert et sensible aux besoins des autres, un constructeur émérite et un homme de cœur en compétition avec lui-même.

Témoignages

Appelée à témoigner de son vécu avec M. Drapeau, sa sœur Chantal a fait valoir avec émotion, le côté humain du personnage « un vrai gentil, une bonne personne » a-t-elle dit. « Malgré un horaire très chargé, il était très généreux de sa personne et trouvait toujours du temps pour des conseils et de l’aide. Il s’intéressait aux gens qu’il rencontrait et il les écoutait. »

De son côté, l’ex-maire de Rimouski, Michel Tremblay a rappelé que sa vie politique active de 11 ans en tant que maire de Rimouski s’était faite en parallèle aux activités de développement « du dynamique Gonzague », dont les projets n’attendaient pas la fin de l’un pour commencer l’autre. « Nous avions tous les deux les mêmes règles, celles de bâtir la ville que nous chérissions. Il avait un regard périphérique de l’ensemble de la ville pour y découvrir un endroit approprié et porteur d’avenir. Il avait le sens des affaires, l’audace, la détermination, un vrai bâtisseur. Gonzague a bâti et écrit une partie de l’histoire de la ville, son œuvre demeure et passera le temps. »

Thérèse Martin, ex-employée au journal L’Avantage, a quant à elle, parlé d’un bâtisseur, un homme d’honneur, de conviction, de tradition et de passion. « Derrière ce cheminement professionnel bien rempli, tu restais un homme qui aimait les plaisirs simples et qui n’a jamais perdu la capacité de s’émerveiller et de s’intéresser sincèrement aux gens. Tu pouvais passer du rire aux larmes en quelques secondes et malgré un horaire plus que chargé, tu savais prendre le temps d’écouter. Chaque personne de ton entourage avait une grande importance à tes yeux et on le sentait dans l’intensité de ton regard. Tu laisses derrière toi une ville enrichie de tes nombreuses réalisations, mais surtout, pour tous ceux et celles qui t’ont connu, le souvenir d’un être entier, énergique et sensible. »