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18 septembre 2018

LeBel se porte à la défense des infirmières

Harold LeBel et Cindie Soucy

©Adeline Mantyk - Le Laurentien

Harole LeBel et Cindie Soucy

Le député sortant et candidat pour le Parti québécois dans Rimouski, Harold LeBel, s’engage à améliorer les conditions de travail des infirmières par la création d'un fonds d’urgence de 10 M$.

Le PQ promet 10 M$ à la grandeur du Québec, s'il est élu le 1er octobre. Ce fonds d’urgence devra permettre d’intervenir rapidement en ciblant les besoins en main d’œuvre : « Le 2 octobre, région par région, on regardera les problématiques, par exemple les ratio patient-soignant, ou s’il faut engager de nouvelles infirmières, changer l’organisation. Ensuite on mettra en place un plan d’actions plus large », promet M. LeBel, lors d'un point de presse. Le candidat péquiste explique que son parti compte également geler la rémunération des médecins et mettre fin à leur incorporation et diminuer le nombre de patients par soignant.

M. LeBel déplore les problèmes de recrutement de main-d ’œuvre au sein du réseau de la santé, des problèmes qui selon lui, sont engendrés par des conditions de travail qui se dégradent : « La situation est grave, on a 400 infirmières qui ont 50 ans et plus qui vont éventuellement prendre leur retraite, les inscriptions des infirmières aux cours de formation diminuent, on parle de 20 % dans les Cégeps, 33 % à l’Université du Québec à Rimouski, on s’en va vers un mur. Pourquoi les infirmières ne s’inscrivent pas dans ces formations? Car elles voient la pression, les conditions de travail qui ne sont pas là. »

Rétention des infirmières

La présidente de la FIQ–Syndicat des professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires du Bas-Saint-Laurent, Cindie Soucy, explique que la profession connait des problèmes de recrutement, mais aussi de rétention dans la région : « On est conscient des problématiques et l’employeur aussi. Mais si on veut arrêter l’hémorragie qu’on vit présentement, il faut commencer par mettre en place des conditions de travail qui permettent de retenir les gens dans le réseau, c’est là-dessus qu’on doit travailler en premier. C’est beaucoup plus important que les salaires. »

Elle propose plusieurs pistes de solutions : « Depuis quatre ans, on parle de surcharge de travail, de temps supplémentaire obligatoire, d’équipes qui ne sont pas stables sur les départements car on a de l’invalidité en augmentation également. On doit diminuer le temps supplémentaire obligatoire, c’est prioritaire. Il faut aussi des horaires et des équipes de travail stables. En cohésion, elles ont plus proactives et développent un sentiment d’appartenance. »

Mme Soucy ajoute que tout est en train de s’effriter au CISSS BSL : « On a des départs à la retraite précipités, mais aussi des démissions de gens qui préfèrent aller travailler dans la restauration ou d’autres domaines, pour avoir une meilleure qualité de vie. »

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