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19 septembre 2018

Serge Beausoleil présente « une équipe bien balancée »

À quelques jours de sa 8e saison avec l’Océanic

Serge Beausoleil

©L'Océanic - FolioPhoto

Le directeur général et entraîneur-chef de l'Océanic de Rimouski, Serge Beausoleil.

N.D.L.R. – L’Avantage et l’Avantage en ligne ont rencontré le directeur général et entraîneur-chef de l’Océanic de Rimouski, Serge Beausoleil, qui a généreusement accordé une entrevue exclusive, à quelques jours du début de la 24e saison de l’équipe dans la LHJMQ. Voici donc la première de trois parties de cette entrevue, en formule questions et réponses. Bonne lecture.

1. - En quoi de débuter une 8e saison derrière le banc de cette équipe est particulier ?

SB.- C’est un privilège que de faire du hockey à Rimouski dans une organisation aussi solide et surtout dans une ville aussi friande de hockey, aussi partisane, aussi amoureuse du hockey. Je me sens choyé et je ne prends jamais ça à la légère. Je me sens privilégié dans ce que je fais et surtout avec les gars avec qui je le fais, dans le cadre d’une équipe qui nous donne beaucoup de moyens et qui nous fait confiance.

Bien sûr, Serge Beausoleil ne prépare pas 8e saison comme il a préparé sa première. Mais que fait-il de plus, qu’aime-t-il de plus faire qu’à sa première saison ?

SB. - C’est toujours de tenter de s’améliorer. L’objectif d’un entraîneur – et ce n’est pas l’apanage de Serge Beausoleil uniquement – c’est toujours de pousser les limites des joueurs et de pousser ses propres limites aussi et bannir les zones de confort. C’est ce qu’il faut faire. À partir du moment où on pense qu’on a une très bonne équipe, qu’on est trop bon, qu’on va survoler la ligue, on est à ce moment-là dans une situation problématique et on ne peut pas avoir une attitude gagnante si on croit qu’on est arrivé à quelque part au hockey. C’est toujours un processus, c’est toujours une démarche qui est active et en ce sens-là, bannir ses zones de confort et travailler en fonction de l’équipe, c’est très challengeant ! »

2.- Il y a deux ans, l’équipe termine 16e et sort en première ronde. L’an dernier, l’équipe termine 3e et sort aussi en première ronde. Comment est-ce que cela influence la préparation de cette saison ?

SB. - Rappelant qu’il y a deux ans, l’Océanic avait laissé aller Simon Bourque à Noël en plus de faire des choix qui ont conduit l’équipe au 16e rang du classement, cela nous a permis d’aller chercher la qualité de joueurs que nous avons actuellement. L’an dernier, nous avons perdu au 7e match. Ça peut aller d’un côté comme de l’autre. Je vois ça comme de beaux apprentissages. C’est certes décevant. Je pense qu’il faut avoir ça en tête, mais en même temps, il ne faut pas être omnibulé par ça. Toutes nos actions ne sont pas orientées vers ce qui s’est passé l’an dernier. Il faut continuer de s’améliorer. Il y a beaucoup de choses qu’on peut faire pour s’améliorer, mais il est bien certain que toutes nos actions vont être centrées pour des succès en séries éliminatoires cette année.

Ce qui donne tout de même un bon coup de main, quant à la maturité des joueurs, considérant le nombre de joueurs qui sont de retour cette saison.

SB. - Il n’y a jamais de saison facile. Tout est matière à apprentissage. Les gars sont pleinement conscients de ça (résultats des deux dernières séries). Charle-Édouard D’Astous sera un des meilleurs sinon le meilleur défenseur de 20 ans du circuit. Il est capable de mener cette équipe-là et son but ultime est de faire un grand chemin dans ces séries éliminatoires-là. Il a à mener cette équipe-là. Lui aussi a vécu ces choses-là et je puis te dire qu’il est assoiffé de victoires en séries éliminatoires.

Les gars seront affamés toute la saison et vont être prêts pour les séries.

SB. - Voilà pourquoi il faut éviter de s’enflammer pendant la saison. Nous aurons une bonne saison. On le sait. Mais nous aurons des moments plus difficiles, on le sait aussi et il faut justement demeurer bien ancré dans la réalité et ne pas commencer à se penser au dessus de nos affaires. Dans ce temps-là, il nous faudra revenir sur terre et continuer de travailler plus fort encore. C’est apanage de toutes les équipes. Et nous, là où nous en sommes, on devra faire preuve d’encore plus de conscience que d’autre(s) équipe(s).

3.- Quelle sorte d’équipe tu présentes aux amateurs cette saison ?

SB. - Une équipe qui est bien balancée. Nous avons des atouts à toutes les positions, des joueurs qui se complètent. En même temps, il n’y a pas de joueur qui soit inutile dans cette formation. Chacun a un rôle et on va s’assurer que ce soit bien clair, que ce soit bien défini et que chacun, non seulement comprenne, accepte, mais aime son rôle. Je l’ai dit et je vais continuer de le dire : on veut vraiment mesurer les succès de notre équipe avec l’engagement des joueurs envers cette équipe-là. Ça dénote un altruisme qui va illustrer notre équipe cette année.

4.- Est-ce que tu feras toute la saison avec cette équipe ou si des changements sont déjà à prévoir ?

SB. - On est tous sous la loupe, on est tous sous évaluation tout le temps et ça ne changera pas. C’est la nature même de notre sport et ça l’est pour tout le monde ici. C’est très important de comprendre ça. Il faut à tous les jours gagner notre poste. Et ce va de la tête jusqu’au bout de la pyramide.

5.- Combien loin de la formation de la Coupe du Président est ton équipe actuellement ?

SB. - C’est une question sans réponse. À combien d’élément(s) je suis de gagner une Coupe du Président ? C’est complètement suggestif. On a une très bonne formation sur papier. On n’a pas la meilleure du circuit. On a une très bonne formation. On aime nos jeunes, on aime les joueurs qui composent cette formation-là. Combien loin on est ? C’est une question insolvable, parce que je suis ni maître, ni garant de l’avenir, mais je puis te dire une chose : on a de l’offensive, on a des joueurs talentueux, des gars qui sont dédiés à l’équipe, on a un bon gardien de but appuyé d’un solide autre bon gardien de but. Il y a des choses intéressantes au sein de cette équipe-là, mais tout n’est pas en place au moment où on se parle. Il est peut-être prématuré de répondre à ça. On va faire le tour du jardin. On sait qu’on a une équipe qui va compétitionner. On a trois 20 ans très solides, 3 joueurs de 20 ans qui ont beaucoup de choses à prouver cette année. Olivier Garneau a été un des meilleurs pendant les matchs préparatoires jusqu’à maintenant. Charle-Édouard D’Astous ne les a pas joués pratiquement. Jimmy Huntington, les matchs qu’il a joués, a été flamboyant et ça regarde bien pour la suite. Et je n’ai pas parlé ni de Lafrenière (Alexis), ni de Bizier (Mathieu), ni d’Inniss (Christopher) ni d’Ellis (Colten). On a donc de la chair autour de l’os et on est capable de compétitionner. Ceci dit : on a vu Victoriaville en fin de semaine dernière qui a un club beaucoup plus jeune qui offre une défensive très très solide et ce ne sera pas un club qui va être facile à jouer. Il n’y aura pas de match facile. »

N.D.L.R. – Suite de cette entrevue avec Serge Beausoleil jeudi et vendredi.

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