Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Hockey

Retour

20 septembre 2018

« L’Océanic n’est pas qu’Alexis Lafrenière ! » - Serge Beausoleil

À quelques jours de sa 8e saison avec l’Océanic

Serge Beausoleil 01

©Sylvie Brisson - Le Laurentien

Serge Beausoleil a pleinement confiance en ses joueurs, à l'aube de sa 8e saison derrière le banc de l'Océanic.

N.D.L.R. – L’Avantage et l’Avantage en ligne ont rencontré le directeur général et entraîneur-chef de l’Océanic de Rimouski, Serge Beausoleil, qui a généreusement accordé une entrevue exclusive, à quelques jours du début de la 24e saison de l’équipe dans la LHJMQ. Voici donc la deuxième de trois parties de cette entrevue, en formule questions et réponses. Bonne lecture.

6.- Dans le moment, tu as un club devant toi. Considérant le fait du retour d’un nombre important de joueurs et de la qualité des joueurs acquis, tu leur donnes combien de temps pour que tu parles d’une équipe ?

SB. - Le temps ? C’est très relatif. On va le voir au niveau de l’apprentissage des gars, comment ils vont vouloir avancer dans l’application de tout ce qu’on travaille au niveau des entraînements. Mais je dirai qu’on a du chemin à faire. Il y a beaucoup de chemin pour se rendre là où on veut aller. Il y a beaucoup de temps et d’efforts à mettre avant d’arriver où on veut aller. Ceci dit, il faut prendre le temps de le faire.

Mais le fait du retour d’un nombre aussi important de joueurs plus l’ajout de vétérans de haut calibre, ne voilà-t-il pas des éléments qui fassent en sorte que cet objectif d’avoir une équipe soit atteint plus rapidement ?

SB. - Ça va aider, c’est certain. Il y a plusieurs gars qui ont une bonne expérience de la ligue. Il y a 19 joueurs qui ont de l’expérience de la ligue. Il y a Rouyn-Noranda qui en a 21 ou 22, Baie-Comeau en a beaucoup aussi, Halifax en a beaucoup aussi. Ce sont des clubs à maturité. Mais avec une équipe comptant 19 joueurs avec de l’expérience de la ligue, il faut dire qu’il y en a dont cette expérience est toute récente. (Jacob) Bernard n’a qu’une demi-saison. Mais ces 19 gars-là ont joué dans la ligue et ça fait une base vraiment solide pour travailler. Les gars connaissent nos valeurs et vers où on veut aller. La communication est directe.

7.- Une quinzaine de matchs devraient encore suffire pour déterminer les joueurs de rôle. Mais déjà, tu as des joueurs identifiés à certaines chaises ?

SB. - Il y a des choses qui très certainement sont déjà fixées, mais il reste encore des choses à peaufiner et des coins à aplanir.

Il faut dire qu’au moment de l’entrevue, l’équipe n’avait pas connu un seul entraînement avec l’équipe au grand complet, ce qui retarde les préparatifs, des évaluations, les décisions.

SB. - 0 entraînement où on a eu nos 24 à 25 joueurs tous ensemble, ici. Au moment où on se parle, il en manque encore 4, Huntington, Salda, Paré et Zavgoroniy. C’est là qu’on en est

Alexis Lafrenière Océanic Rimouski

©Gracieuseté L'Océanic de Rimouski

À sa 2e saison avec l'Océanic de Rimouski, Alexis Lafrenière sera encore plus que l'an dernier, sous l'oeil des amateurs et des recruteurs.

8.- L’an 2 d’Alexis Lafrenière. Cela veut dire quoi pour toi ?

SB. - Ce fut le joueur par excellence l’an dernier au niveau des recrues. Cette année, ça regorge de situations challengeantes pour lui. C’est clair ! C’est clair ! Les partisans que je croise ont des attentes très élevées à l’endroit de notre équipe cette année  et c’est la même réalité pour Alexis. Ça a toujours été le cas pour lui. Passer du bantam AAA au midget AAA, on disait que les attentes sont élevées. Du midget AAA au junior majeur, ah comme les attentes sont élevées. À sa 2e année, ah les attentes sont élevées aussi. Mais c’est son pain et son beurre. Il est capable. Il est là-dedans et j’ai très confiance en lui.

9.- L’an 2 d’Alexis Lafrenière. Cela influence la préparation de l’équipe de quelle manière, toujours en pensant que l'équipe, ce n’est pas que Lafrenière ?

SB. - Il ne faut pas que ce soit ça, car lorsque l’adversaire réussit à museler Lafrenière, il faut qu’il y en ait d’autres qui performent. Il faut qu’il y en ait d’autres. Tout ne repose pas sur Alexis Lafrenière. L’Océanic de Rimouski n’est pas qu’Alexis Lafrenière. Mais Alexis Lafrenière est un atout majeur de l’Océanic de Rimouski. Cela ne laisse aucun doute… De sorte que comment on prépare l’équipe ? On la prépare de la même façon. Il n’y a pas de traitement de faveur pour Alexis et Alexis veut contribuer de la meilleure façon possible. C’est un coéquipier incroyable et il faut continuer de travailler en ce sens-là. Il est traité comme tous les autres, mais il demeure que c’est un talent certain et il faut continuer à le pousser et à le développer, ce gars-là, parce qu’il n’est pas rendu à destination. J’ai une page pleine de choses que je veux travailler avec lui. Il faut continuer de travailler de concert ensemble à développer ce talent-là…

Sera-t-il d’Équipe Canada Junior en décembre ?

SB. - C’est une question à laquelle je ne puis répondre. On ne connaît pas les éléments qui peuvent briguer les postes à ce niveau. Mais il n’y aurait pas de l’air fou, ça, c’est sûr !

10.- À quelques jours de l’ouverture de la saison, quelle sont les principales qualités de cette équipe ?

SB. - C’est une équipe qui a de la vitesse, qui a une ligne du centre qui est très imposante, des défenseurs aussi avec un gabarit imposant, un bon gardien de but. C’est une équipe avec un très bel équilibre, capable de jouer probablement tous les styles de hockey. Il s’agit maintenant pour nous de mettre tout ça en place. Nous avons 15 vétérans qui sont de retour et avons ajouté quatre joueurs par transaction. Ce qui fait que nous avons en tout et partout 5 ou 6 nouveaux joueurs qui n’ont pas touché à la ligue.

Avec le gabarit des joueurs de ton équipe, comment l’Océanic fera-t-il pour être une équipe plus disciplinée ?

SB. - On a un bon mélange en ce sens. On a des gars avec un bon gabarit et des plus petits attaquants dans ce groupe, mais très très rapides. On a un bon mélange, un bel équilibre. Comment être plus discipliné ? Ce sera un combat de tous les instants. Je pense qu’il faut apprendre à mieux se servir de son bâton. Il faut continuer de comprendre les limites qu’imposent les règles du jeu et nous assurer de nous ajuster aussi à l’arbitrage. Les arbitres sont humains. Ils nous donnent les tendances qu’ils veulent voir être respectées et ils parlent aux joueurs sur la patinoire. Il faut entendre et respecter ces directives-là et ça va aider à éviter le banc des punitions. Il va toujours y en avoir des pénalités. Ils sont rares les matchs où il n’y a aucune pénalité. Il s’agit de prendre des pénalités d’intensité et proscrire les pénalités avec bâton…

11.- Question inverse. Quels sont les principaux défauts de cette équipe ?

SB. - Bien sûr, on veut une équipe plus disciplinée comme on veut aussi une équipe qui va continuer à s’améliorer de match en match. Tous les coachs vont te dire la même chose là-dessus. Tous les dirigeants d’équipes veulent ça. On veut une équipe qui joue nord – sud, qui soit rapide, qui s’applique, qui s’impose physiquement. L’important est toujours de séparer le porteur du disque de la rondelle. Ultimement, ça doit être ça. Mais je veux que lorsque les gars mettent les lames sur la glace, qu’ils restent ancrés dans le présent, contrôlent leur destinée, focalisent sur ce qu’ils peuvent contrôler. Ce sont là des défis journaliers, quotidiens qui sont très importants pour les athlètes

N.D.L.R. – Suite de cette entrevue avec Serge Beausoleil vendredi.

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média