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21 septembre 2018

« Donald Dufresne connaît la réalité d’un joueur de hockey ! »

Selon Serge Beausoleil, à quelques jours de sa 8e saison avec l’Océanic

Serge Beausoleil 000

©Sylvie Brisson - Le Laurentien

Serge Beausoleil est très heureux de compter sur Donald Dufresne comme un de ses adjoints.

N.D.L.R. – L’Avantage et l’Avantage en ligne ont rencontré le directeur général et entraîneur-chef de l’Océanic de Rimouski, Serge Beausoleil, qui a généreusement accordé une entrevue exclusive, à quelques jours du début de la 24e saison de l’équipe dans la LHJMQ, et lui-même à l'aube de sa 8e saison derrière le banc de cette équipe. Voici donc la troisième de trois parties de cette entrevue, en formule questions et réponses. Bonne lecture.

12.- La théorie d’un match à la fois ne permet pas de faire des projections à moyen et long terme. Mais dans tes bonnes soirées, tu vois l’Océanic où, en mars prochain ?

SB. -  Il faudra que nous entrions de bonne façon dans les séries, avec maturité, mais avec humilité aussi. L’an passé, plusieurs de nos gars avaient la tête à Victoriaville alors qu’on jouait Moncton. Quand tu ne respectes pas l’adversaire qui est devant toi, tu lui donnes une chance de te battre. Il y a beaucoup de choses à apprendre là-dedans. Je suis parfaitement conscient de ça. Mais que les gars entendent ce message-là, le comprennent, l’assimilent et l’appliquent. Il y a énormément de travail à faire, mais c’est là qu’on veut être. Mentalement, c’est là qu’on veut être. Physiquement, ils vont être prêts. Ça ne fait aucun doute. Il faut que stratégiquement et surtout mentalement on soit sur la même page, tout le monde.

Parce que la théorie d’un match à la fois demeure le crédo de Serge Beausoleil.

SB. - Oui, parce qu’on lance toutes nos forces dans ce match-là. Et c’est le seul moyen de respecter des performances solides, atteindre des performances solides, de respecter notre sport. Parce que si tu penses au match suivant, alors que tu es en train de t’engager dans celui-là, le hockey demande un engagement ultime à chacune des présences. C’est très difficile à faire et de se projeter dans l’avenir, c’est ne pas habiter le moment présent. C’est donc impossible d’avoir un match de qualité, des présences de qualité et des victoires, ultimement.

De sorte que pour toi, le match le plus important est celui qui vient.

SB. -  Oui et dans ce match-là, il faut encore rediviser ça en d’infimes portions de match, qui correspondent à des présences sur la glace…

13.- Pourquoi les amateurs, les supporteurs, doivent-ils venir voir cette équipe en cette 24e saison ?

« Nous présentons exactement la même chose qui rendait cette équipe intéressante l’an dernier. Combien de fois on est sorti de ces matchs-là en disant WOW, quel spectacle on a donné à Rimouski. S’il est quelque chose que je veux améliorer, c’est notre jeu sur la route. On peut être encore meilleur. Parce que nous avons une fiche très intéressante à la maison, dans les meilleures du circuit, et à l’extérieur, nous sommes aussi présents, mais ce n’est pas suffisant. On veut performer encore plus. Alors pourquoi venir à Rimouski ? Pour continuer de venir nous encourager. Nos partisans sont derrière nous depuis le début et ils continuent de l’être. Nous sommes une équipe qui est plus talentueuse que l’an passé, ce qui ajoute à l’intérêt. Ça ajoute au spectacle. D’autant plus que l’organisation, avec Éric Boucher en tête, Jean-Philippe et Sarah et tout le monde au 2e étage ont travaillé d’arrache-pied à aller chercher des effets lumières, des expériences très très festives pour chacun de nos matchs, ce qui laisse voir venir une ambiance très très festive. C’est déjà très bien. Et dans l’équipe, on a une couple de gars qui nous font faire des WOW et qui peuvent à eux seuls faire de très beaux segments dans les matchs…

Il y a un changement majeur dans le personnel d’entraîneurs cette année avec le retrait de Pierre Rioux qui sera attaché à d’autres missions, ce qui a ouvert la porte à la venue, au retour de Donald Dufresne, après 6 ans chez les pros. Qu’est-ce que ça va changer dans l’équipe ?

SB. - C’est un gars qui a tellement d’atouts dans son sac que ce ne sera pas instantané cet effet Dufresne. Il est à apprivoiser les jeunes, connaître les jeunes, apprivoiser aussi la ligue, connaître les équipes, les joueurs les plus dangereux, etc. Il a beaucoup de travail à faire de ce côté-là, mais c’est un gars qui est passionné et qui nous transmet cette passion-là, qui la transmet aux jeunes et veut, veut pas, quand Donald parle avec les gars, ils écoutent. Il connaît la réalité d’un joueur de hockey. Il a joué pour 5 équipes chez les professionnels. C’est un gars qui a tellement de bagages, il a tellement de choses dont peuvent en profiter nos jeunes que sur le moyen et long terme, ce sera on ne peut plus bénéfique.

Ce n’est pas la même chose coacher des 16-20 ans et coacher des professionnels adultes.

SB. - Ils sont encore très jeunes dans la Ligue américaine, souvent en bas de 24-25 ans dans la plupart, mais il y a d’autres dynamiques qui entrent en ligne de compte : les contrats, le statut des joueurs avec l’équipe, le fait qu’il y a beaucoup beaucoup de roulement au niveau du personnel. Mais ça demeure des jeunes et ça demeure du hockey.

14.- L’équipe sera-t-elle sur la glace en mai prochain, à Halifax, au Tournoi de la Coupe Memorial ?

SB. - C’est un vœu qui est très cher, mais en même temps, je ne pense pas qu’il y ait beaucoup d’équipes qui diront qu’elles ne veulent pas être là. Je te dirai juste que, pour moi, c’est un objectif ultime, mais il y a énormément de travail à accomplir avant d’arriver là.

Rimouski ne sera pas la seule équipe à vouloir y aller.

SB. - Non, mais on est dans un groupe qui peut travailler là-dessus. Ce n’est pas inatteignable, cette année. Il s’agit de travailler énormément fort pour s’y rendre.

15.- Que souhaiteras-tu à ton groupe, en ouvrant la saison ?

SB. - Je leur souhaite d’aimer leur équipe comme on l’aime.

Une courte phrase qui en dit long…

SB. - Car l’attachement à l’équipe amène des énergies, des exploits qui sont insoupçonnés. Elle est très courte, mais elle veut dire beaucoup…

N.D.L.R. – Voilà qui complète la 3e de trois parties à cette entrevue exclusive que nous accordait généreusement Serge Beausoleil, en prévision de la 24e saison de l’histoire de l’Océanic de Rimouski, qui s’amorcera demain samedi à 15 h à Québec contre les Remparts, et dimanche à 15 h à Rimouski contre Victoriaville dans un après-midi festif, débutant par un tailgate à midi. Merci à Serge Beausoleil et bonne saison à l'équipe et à tous ses supporteurs.

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