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21 septembre 2018

Charles Lepage - clepage@medialo.ca

Des transporteurs scolaires et commerciaux sensibilisés à l’usage d’autobus électriques

TOURNÉE GIRARDIN

Autobus électriques Girardin

©Photo : Charles Lepage - Le Laurentien

La technologie actuelle des batteries pour ce type de véhicule électrique permet une autonomie jusqu’à 200 km.

Il s’agit de la première d’une série de quatre conférences régionales, permettant aux transporteurs scolaires et aux entreprises œuvrant dans le transport commercial et adapté de rouler à bord d’un autobus électrique. « C’est une façon pour nous de faire la promotion des carburants alternatifs incluant l’électricité et du propane qui devient complémentaire à l’électricité », précise Michel Daneault, vice-président, directeur général d’Autobus Girardin à Drummondville.

Compte tenu du virage amorcé en matière d’électrification du transport urbain dans les grandes villes, le groupe Girardin ne touche pas à ce secteur d’activité et concentre sa représentation sur le transport scolaire, collectif et adapté. « La bonne nouvelle c’est qu’antérieurement, il n’y avait qu’un seul fabriquant de véhicules électriques au Québec (de type C – gros autobus conventionnel à nez long). Maintenant, Girardin offre toute sa gamme de produits en version électrique. Les fabricants sont maintenant en mesure de fabriquer ces véhicules dans une gamme plus large », ajoute M. Daneault.

La technologie actuelle des batteries de ce type de véhicule permet une autonomie jusqu’à 200 km atteignables, parfois un peu plus selon la façon de conduite, ce qui semble-t-il, satisfait aux exigences de 80 % du transport scolaire du matin et du soir, les périodes de charge étant disponibles entre ces deux circuits.

Michel Daneault - Autobus Girardin.

©Photo : Charles Lepage - Le Laurentien

Michel Daneault pose ici à bord d’un minibus électrique Micro Bird G5, de type A.

« Ce qui nous amène à discuter aujourd’hui c’est une réduction mondiale, canadienne, québécoise des gaz à effet de serre. En complémentarité, le propane et l’électricité deviennent les deux seuls moyens pour obtenir une réduction significative des G.E.S. dans nos champs d’activité. » - Michel Daneault

Michel Daneault  - Autobus Girardin.

©Photo : Charles Lepage - Le Laurentien

Michel Daneault, vice-président, directeur général d’Autobus Girardin à Drummondville pose ici devant un autobus scolaire électrique Blue Bird TX4 à nez plat, de type D.

Parmi les contraintes actuelles, hormis le kilométrage, il faut tenir compte du froid hivernal qui est légèrement défavorable à l’électricité et le nombre insuffisant des infrastructures de recharge.

« Notre démarche actuelle tient compte de deux types d’énergie : l’électricité et le propane. Actuellement, pour un transporteur de 10 autobus conventionnels, la transformation complète de sa flotte avec 10 autobus électriques deviendrait une problématique d’infrastructures de charge et de coûts importants. Cependant, un transporteur de 10 autobus peut facilement entrer deux ou trois véhicules électriques et dans le but d’abaisser son impact environnemental, il pourrait introduire sept ou huit véhicules au propane, ce qui se fait facilement et l’électricité devient complémentaire à l'objectif », commente Michel Daneault.

Selon ce dernier, une ville comme Rimouski pourrait imiter l’exemple de Drummondville qui avait la volonté d’électrifier son transport urbain. « La technologie actuelle ne permet pas d’avoir un transport viable économiquement. Ils se sont tournés vers le propane en se disant que lors du renouvellement d’ici cinq ou six ans, l’électricité pourra prendre une place plus importante en raison des avancées technologiques des batteries qui seront de plus en plus performantes. »

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