Invitation à découvrir les carrières militaires

« C’est le premier Salon des carrières militaires à Rimouski, en marge d’un événement qui touche tout le Québec et le Canada. On a invité différentes unités, celle de Valcartier, mais aussi celles des deux corps de réserve à Rimouski (Fusiliers du Saint-Laurent, armée de terre, et NSCM d’Iberville, marine). La Légion royale canadienne, le collège militaire et les ligues de cadets sont aussi représentés. Nous avons aussi un kiosque sur la diversité, pour les autochtones et les femmes, pour lesquels on veut augmenter la représentation. Nous nous présentons à la population. Qu’est-ce qu’on fait, nous, dans les Forces? C’est davantage une opération de rayonnement qu’un salon de l’emploi », précise Carine Michaud, recruteure au Centre de recrutement de Rimouski et organisatrice de l’événement.

Président d’honneur

« Cet événement particulier est une première en région et a pour but de bien informer la population sur la diversité des professions existantes au sein des Forces armées canadiennes. Bien peu de gens savent encore qu’il y a quelque 80 métiers techniques et professionnels au sein des forces, parmi les trois principales composantes de l’armée canadienne. Nous offrons donc aux visiteurs la possibilité d’en apprendre davantage sur les Forces et sur les opportunités de carrière », renchérit le capitaine Frédéric Paradis, commandant du Centre qui dessert le Bas-Saint-Laurent/Gaspésie.

Comme président d’honneur, les organisateurs ont fait appel au directeur général du Cégep de Rimouski, François Dornier, qui constitue un bel exemple de transition entre la vie militaire et le travail dans un domaine civil. M. Dornier a été 30 ans au sein des réserves des Forces, comme instructeur, dont 10 ans à temps plein, avant de travailler dans le domaine de l’éducation.

« Un salon des métiers, ce n’est pas très loin de mon domaine actuel, l’enseignement en tant que directeur de collège, mais devant mon expérience, vous comprendrez que mes liens avec le monde militaire sont nombreux. Contrairement à ce que les gens peuvent en penser, oui, mon expérience dans le domaine militaire m’a permis, aujourd’hui, d’être directeur de cégep », témoigne-t-il.