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22 septembre 2018

Progression du taux de survie nette au cancer au Canada sur une période de 20 ans

Médical

©Archives

Des statistiques intéressantes sur la progression des soins en secteur du cancer.

Un peu moins de la moitié des Canadiens devrait recevoir un diagnostic de cancer au cours de leur vie, tandis qu'environ le quart des Canadiens devrait mourir de la maladie. Les estimations de la survie au cancer, qui fournissent une mesure de la gravité de la maladie et du pronostic, sont essentielles pour surveiller les progrès dans les résultats du traitement du cancer lorsqu'ils sont examinés au fil du temps.

Une nouvelle étude diffusée cette semaine dans Rapports sur la santé fournit des estimations de la survie nette dans l'hypothèse où le cancer en question serait la seule cause de décès possible pour 30 des cancers les plus souvent diagnostiqués. Ces estimations ont aussi fait l'objet de comparaisons pendant une période de 20 ans. L'étude s'appuie sur un nouveau fichier analytique qui couple les données tirées du Registre canadien du cancer avec des renseignements sur les décès.

De 2012 à 2014, la survie nette à cinq ans a varié de 98 % dans le cas du cancer thyroïdien à 7 % dans le cas d'un mésothéliome. La survie nette à cinq ans a été particulièrement élevée dans le cas des cancers du testicule (97 %) et de la prostate (93 %), mais elle a été particulièrement faible dans le cas des cancers du pancréas (8 %), de l'œsophage (15 %), du poumon et des bronches (19 %), du foie (19 %) et du cerveau (21 %), ainsi que de la leucémie myéloblastique aiguë (21 %).

De la période de 1992-1994 à celle de 2012-2014, la hausse de la survie nette à cinq ans normalisée selon l'âge a été la plus forte dans le cas de la leucémie myéloïde chronique (+23,9 points de pourcentage). Des hausses dépassant 15,0 points de pourcentage ont aussi été observées pour le lymphome non hodgkinien (+19,5), le cancer de l'intestin grêle (+17,4) et le myélome multiple (+16,9). En revanche, peu ou pas d'amélioration a été observée pour le cancer de l'anus, du larynx et de l'utérus, ou pour le sarcome ou le mésothéliome.

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