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25 septembre 2018

Culture ou sport : un choix toujours difficile

Ville de Rimouski

©Gracieuseté Armand Dubé

Les conseils municipaux qui se sont succédé à Rimouski ont souvent dû faire des choix difficiles pour faciliter et assurer son développement.

RIMOUSKI. Les mémoires de l’ex-maire Michel Tremblay (1994-2005) confirment que les élus rimouskois ont souvent été confrontés au déchirant choix à faire entre culture et sport.

Michel Tremblay

©Pierre Michaud - archives - Le Laurentien

Michel Tremblay

Tandis qu’achève la construction du nouveau complexe sportif glaces-piscines, M. Tremblay rappelle dans ses écrits que la naissance de L’Océanic, notamment, ne s’est pas réalisée sans difficulté. C’est d’abord un organisateur politique de Chicoutimi, dont l’identité n’est pas dévoilée, qui a suggéré à Michel Tremblay de s’intéresser à la Ligue de hockey junior majeure du Québec (LHJMQ), à la fin de son mandat de député, entre 1993 et 1994.

À la fin de 1994, il vient d’être élu maire de Rimouski tandis que Pierre-Paul D’Anjou, ancien directeur des loisirs, l’introduit à Marius Fortier. Un peu plus d’un mois plus tard, au milieu de février, il est invité à rencontrer André Jolicoeur, Jacques Tanguay et Maurice Tanguay, un dimanche matin, à 9 h. Les hauts fonctionnaires et le conseil municipal assistent à la rencontre. Le directeur général de l’époque, Claude Sirois, lui « souffle à l’oreille de ne pas toucher à ça », que « l’ancien conseil avait fait le débat. »

La salle de spectacle d’abord!

Plus tard, dans une rencontre fortuite avant la réunion, une conseillère municipale lui affirmera que « La salle de spectacle passe avant le hockey ». Cette salle se concrétisera 10 ans plus tard. « Je leur (aux fonctionnaires et élus) annonce que j’ai dans mon bureau des promoteurs désireux d’implanter à Rimouski un club de hockey de la ligue junior majeure. La surprise est grande lorsque j’ouvre la porte (du bureau) pour présenter les investisseurs (…) Je donne la parole aux promoteurs et les discussions commencent : ils ont fait l’acquisition des Lynx de Saint-Jean, conditionnelle à ce qu’ils puissent obtenir le Colisée de Rimouski pour présenter le spectacle », souligne-t-il dans ses mémoires.

Entente de 10 ans

Après six heures et 30 minutes de négociations, la Ville et L’Océanic en viennent à une entente pour un loyer annuel de 33 000 $, indexé à partir de la sixième année d’un bail de 10 ans. « Cela était simple. Il fallait dire oui et trouver réponse aux objections », soutient M. Tremblay. Celui-ci conclut ce chapitre en affirmant qu’il désapprouvait que le conseiller Éric Forest travaille pour L’Océanic comme directeur des opérations au colisée.

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