25 septembre 2018

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©FolioPhoto

Des journalistes locaux se prononcent sur la 24e saison de l'Océanic de Rimouski

N.D.L.R . – PRÉDICTIONS . – La presse locale voit l’Océanic jouer tard, le printemps prochain. Nous avons rencontré trois des journalistes chez les plus assidus aux activités de l’équipe, à la veille de cette 24e saison  qui débutait en fin de semaine.

OLIVIER THÉRIAULT – JOURNAL DE QUÉBEC

– L’an dernier, on espérait une première bonne saison d’Alexis Lafrenière et que l’équipe puisse se classer dans le milieu du peloton, prenne et gagne de l’expérience pour les deux années qui suivraient.

Cette année, on a un club supérieur à tous les niveaux avec le brio de Colten Ellis devant le filet, la défensive qui sera encore chez les meilleures du circuit, avec une attaque qui a plus de punch, plus de caractère.

Notons l’arrivée d’un centre qui sera chez les 5 premiers du circuit avec Cédric Paré pour Alexis Lafrenière et on complète ce premier trio avec Olivier Garneau qui a du vécu et qui va amener le côté robustesse qui manquait possiblement au premier trio de l’Océanic.

On a donc tous les éléments pour espérer aller possiblement jusqu’au bout cette saison. La tâche ne sera pas facile, parce que Halifax et Drummondville ont des machines de hockey extraordinaires. Je m’attends à beaucoup de mouvements aux fêtes pour que l’équipe se rende à tout le moins au carré d’as.

MARTIN ROSS – V-TÉLÉ

– L’an 2 de Lafrenière devrait être assez excitant pour les partisans, considérant les transactions. L’arrivée de Radim Salda viendra raffermir la défensive. Le retour des joueurs dans les camps professionnels permettra d’espérer aux plus grands honneurs.

Nous serons des aspirants sérieux, sans toutefois mettre trop de pression sur l’Océanic, parce que ça demeure encore une équipe assez jeune.

Mais je les vois tout de même au top 4 ou 5 de la Ligue, tout en comprenant que les formations d’Halifax et Drummondville seront des adversaires majeurs, quand il est question d’aller jusqu’au bout. Ce sont deux équipes qui sont bâties par le repêchage, des équipes jeunes et c’est là l’avenir de la LHJMQ que de procéder par le repêchage.

Les équipes qui vont réussir à le faire, un peu comme Rimouski, Drummondville et Halifax, devraient rivaliser jusqu’à la fin de l’année. On n’est pas à l’abri de surprise comme on en a eu l’an dernier avec Charlottetown qui a surpris plusieurs observateurs, mais je pense bien que ces trois équipes seront dans le top cinq, c’est certain.

RENÉ LÉVESQUE – SRC

– L’équipe, l’an dernier, a joué au-dessus des attentes. De telle sorte que l’on n’a pas le choix. La barre est rendue à une certaine hauteur. L’équipe doit donc répondre et accoter la barre de l’an dernier en saison et même plus.

Et sur un horizon de cette année et de l’an prochain, en séries éliminatoires, ce n’est rien de moins que le carré d’as à chaque fois. Certains osent même parler de la Coupe Memorial dès cette année.

Est-ce envisageable quand on considère les formations solides de Drummondville et Halifax ? Il y a beaucoup d’impondérables. Une saison, c’est très long et oui, on peut viser la coupe, mais il y a beaucoup d’embûches pour se rendre là, de sorte qu’il faut, pour l’Océanic, que tout tombe en place, qu’il n’y ait pas trop de blessés.

On peut croire en une Coupe Memorial avec une nouvelle carte dans la manche de Serge Beausoleil qui est Donald Dufresne.