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25 septembre 2018

Une défaite et une victoire électorales… la même année!

Michel Tremblay

©Pierre Michaud - archives - Le Laurentien

Michel Tremblay en 2009.

POLITIQUE. Alors que la campagne électorale provinciale bat son plein, l’histoire nous rappelle que l’ex-député Michel Tremblay s’était consolé de sa défaite en se faisant élire à la mairie de Rimouski.

Caricature Michel Tremblay

©Avec l'aimable autorisation de Christian Girard

Tour-à-tour perdant et vainqueur en 1994, Michel Tremblay était réélu quatre ans plus tard, il y a 20 ans cet automne. N’ayant pas sollicité de quatrième mandat en 2005, M. Tremblay a profité de sa retraite pour rédiger ses mémoires, distribuées à quelques exemplaires auprès de ses amis et connaissances, dont L’Avantage a obtenu copie. Il a ainsi réalisé une recommandation de l’Amicale des anciens parlementaires.

On y retrouve des épisodes croustillants, comme ceux sur sa défaite électorale de 1994 et sur ses relations avec les anciens ministres Albert Côté et Marc-Yvan Côté. Ce dernier aura été jusqu’à traiter M. Tremblay de « p’tit criss » dans une querelle, une épithète à tout le moins déplacée entre élus et surtout… d’un même gouvernement!

« Pour ton rhume »

Il rappelle ainsi son revers de député en 1994 et sa décision de se présenter à la mairie. « Dure défaite après neuf années de bons services comme député de Rimouski (…) comme on dit, je ne l’ai pas vu venir. Mais subir une telle défaite, tu en prends pour ton rhume. La vie politique est une dure réalité, la voix du peuple te sanctionne, et sans appel. Pour se consoler, on se dit que si l’on ne veut pas perdre, on ne se présente pas. Je subis la défaite aux mains de Solange Charest par 2800 voix de majorité. Le gouvernement de Daniel Johnson est défait par Jacques Parizeau, dit MONSIEUR. »

« Malheureux et fâché de cette défaite, un journaliste de TVA me demande si je me présenterai à la mairie de Rimouski en novembre. Ma réponse fut brève et sans appel : « Si la population de Rimouski n’a pas voulu de moi comme député, il n’est pas question pour moi de les représenter à la mairie.» Trois jours plus tard, et suite aux pressions de mes amis, particulièrement Bertrand Potvin, j’annonce ma candidature à la mairie de Rimouski », écrit aussi M. Tremblay. Ce dernier l’emporte par 3050 voix de majorité, après avoir perdu par 2 800 votes comme député.

« Folie furieuse »

Quant à Marc-Yvan Côté, il avait fait connaître son intention de déménager les bureaux gouvernementaux de Rimouski à Rivière-du-Loup, le comté d’Albert. Alors que le ton monte dans une conversation, le « beu de Matane » lâche : « Mon p’tit criss, la prochaine fois que je te vois à Québec, tu va avoir une claque sur la gueule. » « Lorsque c’est le temps de soulever une bagarre, je suis dans une forme superbe et il faudra me passer sur le corps avant que je m’avoue vaincu », répliqua Michel Tremblay dans L’hebdomadaire L’Écho-Dimanche qualifiant le projet de « folie furieuse ».

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