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05 septembre 2018

Charles Lepage - clepage@medialo.ca

L’Alliance de l’Est appelle les partis politiques à prendre position sur l’éolien

NOUVEAUX PROJETS

Michel Lagacé, préfet

©Charles Lepage - Le Laurentien

Au centre, Michel Lagacé, président de la Régie intermunicipale du Bas-Saint-Laurent.

Mercredi matin à la salle de la MRC de la Mitis à Mont-Joli, les deux partenaires de l’Alliance éolienne de l’Est, les maires, les préfets et les élus du territoire ont appelé les partis politiques à prendre position fermement quant à l’avenir de la filière éolienne et au développement de nouveaux projets de production d’énergie éolienne dans l’Est-du-Québec.

« Ici, les consommateurs sont près des parcs éoliens et il y a peu ou moins de perte d’électricité. Quand on parle des lignes de transport pour amener l’électricité produite par les grands barrages, on parle de pertes de 7 %. Ici, on n’a pas ça, les consommateurs sont autour. » Michel Lagacé

Formée des Régies intermunicipales de l’énergie du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, l’Alliance de l’Est a été mise sur pied en juillet 2014 pour participer à titre de partenaire public à l’appel d’offres d’Hydro-Québec pour l’achat de 450 MW d’énergie éolienne. Grâce à cette initiative, les 154 municipalités de l’Est-du-Québec sont maintenant copropriétaires à 50 % des parcs éoliens Roncevaux et Nicolas-Riou. D’une puissance installée de 300 MW, ces parcs rapportent annuellement plus de 13 M$ de revenus qui sont redistribués aux communautés, permettant ainsi de financer des initiatives de développement et d’améliorer les services aux 300 000 citoyens des deux régions.

Selon Michel Lagacé, président de la Régie intermunicipale de l’énergie Bas-Saint-Laurent, « ce partenariat facilite l’acceptabilité sociale et améliore la rentabilité des projets. Au Kamouraska – Rivière-du-Loup − Témiscouata, il y a encore de la place pour au moins 1200 mégawatts, peut-être un peu plus. En Gaspésie, il y a des gisements éoliens très intéressants. Actuellement, il manque de lignes pour transporter l’électricité produite. La filière éolienne dans nos régions est maintenant une filière mature, capable d’offrir à Hydro-Québec et aux Québécois de l’énergie à un prix avantageux en comparaison aux nouveaux projets de barrages électriques. La mise en place de parcs éoliens permet également à Hydro-Québec d’avoir accès, par paliers de production, à une production d’électricité en fonction de ses besoins en temps réel. »

La filière solaire prend forme elle aussi et la Régie intermunicipale de l’énergie Bas-Saint-Laurent fait déjà connaître ses couleurs dans ce dossier. « On souhaite que ce soit la même chose que la filière éolienne, c’est-à-dire que le gouvernement du Québec légifère en obligeant les développeurs privés de parcs solaires à nous offrir une participation de 50 % via l’actionnariat et au contrôle de ces projets », commente Michel Lagacé.

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