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07 septembre 2018

Gertrude Bourdon fait du Bas-Saint-Laurent un exemple en matière de soins

Gertrude Bourdon et Claude Laroche

©Adeline Mantyk - Le Laurentien

Le candidat libéral à Rimouski, Claude Laroche, a accueilli dans la région la candidate libérale dans Jean-Lesage, Gertrude Bourdon, qui a qualifié la région de modèle de réussite en matière de soins de santé.

Mme Bourdon a été pressentie comme la potentielle future ministre de la Santé dans un gouvernement libéral. Elle a rendu, ce vendredi, visite à la pdg du CISSS Bas-Saint-Laurent, Isabelle Malo, au Centre périnatal Entre Deux Vagues de Rimouski et à l’Association du cancer de l’Est du Québec (ACEQ) et a qualifié la région du Bas-Saint-Laurent de « région phare ». « Ici, cette collaboration entre toute la communauté dans la santé fait la différence. De plus, on n’a presque pas de personnes âgées dans nos lits de courte durée, c’est très positif. Les durées de séjour à l’urgence sont entre six et sept heures, et ce qu’on veut atteindre pour le Québec, c’est 12 heures. On a dans nos personnes en CHSLD des patients très lourds. Avec les soins à domicile, même intensifs à domicile, on a été capable de garder les patients à la maison. »

Elle reconnait toutefois, et de façon générale, qu’il faut aller plus loin dans l’embauche pour faire face à la pénurie de main-d’œuvre, criante dans les domaines reliés à la santé : « On veut faire une grande campagne de valorisation de la profession des préposés. Les salaires vont faire partie de la prochaine négociation, on est ouvert à ça. Dans des périodes de pénuries, il faut être compétitif dans les salaires. »

Mme Bourdon pense également que pour faire face à la rareté de main-d’œuvre, ici comme ailleurs, il faudra ajouter des postes, entre autres, de préposés aux bénéficiaires, et revoir d’autres types d’emplois. « On est dans un point de rupture qu’il faut absolument renverser. Il faut s’assurer que nos équipes de bases sont solides et les soutenir plus que ce qu’on fait actuellement. »

Attirer les médecins

M. Laroche a lui aussi reconnu qu’il restait du chemin à faire, même si le réseau a récolté de bonnes notes : « Ici, l’hôpital régional est classé A, on est dans les leaders au Québec et on a un taux d’inscription de plus de 90 % pour un médecin de famille dans la région. C’est important d’attirer les médecins dans la région, et ce même avant qu’ils aient terminé leurs études, à ce titre, le projet de campus de médecine de l’UQAR décentralisé à Rimouski est un beau projet. »

Côté rural, certains enjeux semblent faire partie des considérations du candidat libéral. Questionné sur l’accès à des soins dans le Haut-Pays et le maintien à domicile d’une population vieillissante, par exemple, à Sainte-Blandine, où le médecin qui accueillait une large partie de la population a mis fin à sa pratique il y a plus de deux ans, M. Laroche estime qu’il faut accentuer les soins de santé à domicile et la décentralisation.

« C’est déjà commencé et ça continue. On veut appuyer les soins à domicile et garder les gens chez eux au maximum. À Sainte-Blandine, maintenant les bureaux sont disponibles, il y a des opportunités pour les gens d’aller pratiquer la médecine dans ce coin-là. Des postes sont ouverts en ce moment, la pénurie de main-d’œuvre touche toutes les couches de la société. Il faut travailler pour attirer les travailleurs, et une des façons qu’on a est de rendre la région plus dynamique et une des façons que j’ai choisie de le faire est de terminer la route 20 et amener des immigrants qui viendraient de Québec ou Montréal et qui voudraient profiter de toute la beauté, le dynamisme qu’on a à Rimouski comme endroit de vie. »

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