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22 janvier 2019

Louis Ouellet est mort électrocuté en voulant décharger un paquet de bardeaux

Camion électrocité

©Gracieuseté CNESST

Le camion était sous les fils électriques.

La Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) conclut que le livreur de matériaux pour Les Ateliers de Rénovation R.P., Louis Ouellet, est mort électrocuté, le 18 juillet 2018 sur un chantier résidentiel à La Rédemption, dans la Mitis.

La CNESST a dévoilé son rapport d’enquête ce mardi après-midi à Rimouski. Le matin de l’accident, M. Ouellet est arrivé sur le chantier avec son camion à flèche articulée pour effectuer la livraison de bardeaux d’asphalte. « Il s’est stationné directement sous la ligne électrique en façade du bâtiment alors qu’il aurait eu de la place du côté Nord. Il a ensuite sorti les stabilisateurs du camion et il a levé la flèche articulée en utilisant un système de télécommande avec contrôleur portatif à partir du sol, à côté du camion. Une première palette de bardeaux a été levée et amenée sur le toit. C’est en voulant amener une deuxième palette que les travailleurs sur le toit ont entendu un grondement. En se retournant, ils ont vu un arc électrique à l’endroit où se situe le stabilisateur arrière droit, ainsi qu’un début d’incendie sur le camion. M. Ouellet s’est empressé de déposer la télécommande pour aller éteindre le moteur du camion. Lorsqu’il s’est approché de la cabine, il a reçu une décharge électrique. Il a été projeté et il est tombé au sol sur le côté. M. Ouellet a été transporté à l’hôpital d’Amqui où son décès a été constaté », rapporte l’inspecteur Michel Ross.

Deux causes

La CNESST retient deux causes pour expliquer l’accident. Les manœuvres se sont faites directement sous les lignes électriques sous tension et la supervision exercée par l’employeur et la formation générale de l’opérateur étaient insuffisantes.

À la suite de l’accident, la CNESST a interdit aux Ateliers de Rénovation R.P. la livraison de matériaux avec un camion à flèche articulée et a exigé qu’une formation soit donnée aux travailleurs concernés par cette tâche. À ce jour, l’interdiction est toujours en vigueur. « L’entreprise n’avait qu’un camion à flèche articulée et il est une perte totale. La formation des employés a eu lieu », indique l’inspecteur, Michel Ross.

Pour prévenir les risques lors de travaux à proximité d’une ligne électrique, Sébastien Tanchoux signale qu’une distance minimale de 3 mètres doit être observée, à défait de quoi, il fait communiquer avec Hydro-Québec pour convenir des mesures de sécurité à prendre.

La CNESST transmettra les conclusions de son enquête à l’Association québécoise de la quincaillerie et des matériaux de construction afin que ses membres en soient informés.

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