Un portrait complet de l’immigration dans Rimouski-Neigette prévu pour le printemps

©Adeline Mantyk - Le Laurentien

Danielle Dufresne, présidente d'Accueil et intégration Bas-Saint-Laurent

RIMOUSKI-NEIGETTE. Accueil et intégration Bas-Saint-Laurent (AIBSL) a fait appel à deux chercheurs de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) afin de brosser le portrait complet de l’immigration dans Rimouski-Neigette.

Cette analyse, mandatée par le ministère de l'Immigration, de la Diversité et de l'Inclusion (MIDI), devrait être prête au printemps. « Ce sera un outil très intéressant pour nous, il pourra être aussi utile pour ce qui touche la main-d’œuvre. Toutefois, spécifiquement pour cette question, une démarche exclusive devra être effectuée, qui n’est pas de notre ressort », explique la présidente d’AIBSL, Danielle Dufresne.

Mme Dufresne ajoute qu’il y a là un vide à combler. « D’un côté, on a les employeurs qui ont des besoins variés, de l’autre côté, des organismes qui travaillent à recenser la disponibilité de cette main-d’œuvre, comme la Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette (CCIRN), Emploi-Québec, la Société de promotion économique de Rimouski (SOPER), ou SAIME (Service alternatif d'intégration et de maintien en emploi). Entre les deux, il y a un vide. »

Pour tenter de combler une partie de ce vide, AIBSL tiendra en mars une activité conjointe avec la CCIRN destinée aux employeurs, pour leur parler des différents programmes disponibles lorsque ceux-ci embauchent des personnes issues de l’immigration : « Comme les programmes gouvernementaux de subventions à l’emploi, de gestion de la diversité. On leur donnera des exemples d’intégration à l’emploi réussie par des employeurs qui embauchent ces personnes, et des employés issus de l’immigration, comment ils sont reçus en entreprise, comment on gère la diversité. C’est ouvert à tous. »

Commentaires

23 janvier 2019

Pierre-henry

Que voulez-vous. Il faut que les pousseux de crayon travaillent. Je vais vous faire une confidence sur le pourquoi que tout va tout croche dans les ministères et forcément dans la société. Ça parait anodin mais pas si tant que ça et c'est une implication directe avec notre quotidien. Imaginez avec tous ces universitaires formés et qui travaillent ici et là et qui pondent des analyses, réformes, demandes de changement, nouvelles politiques etc. etc. Ça fait beaucoup de changements à mettre en place et à harmoniser et qui ne sont pas toujours bons ou bonnes. Mais tout le monde à son p'tit mot à dire et son p'tit bout de papier à écrire. Parlez-en à au ministère de l'Éducation, de la santé de tous ces pousseux de crayon et de leur p'tit bout de papier. Alors vous comprenez maintenant pourquoi il n'y a plus rien qui fonctionne. C'est la faute aux p'tits bout de papier. Que voulez-vous. Il faut que tout ce monde travaille.